Friche industrielle

Friche industrielle en bordure du canal de la Deûle, près de Lille. Environ la moitié des friches en France sont concentrées dans la région Nord-Pas-de-Calais où des programmes de dépollution et requalification sont en cours depuis plusieurs décennies.
Gas Works Park, Seattle. La démolition n'est pas toujours pratiquée. En Allemagne ou ici aux États-Unis, quelques friches ont été conservées après une mise en sécurité pour être transformées en parc d'attraction.
Hauts fourneaux de Völklingen en Sarre (Allemagne).
Les friches industrielles sont une part importante des sites et sols référencés comme pollués ou potentiellement pollués (ici en France pour la base de données BASOL[1], telle que mise à jour en ). Les pollutions issues des guerres, de l'agriculture ou de la chasse (plomb) ne sont pas encore prises en compte dans ce type d'inventaire.

Une friche industrielle est un terrain laissé à l'abandon à la suite de l'arrêt de l'activité industrielle qui s'y exerçait. Elle a souvent un impact négatif sur son environnement (pollution ou liée à la dégradation des installations). La dépollution et la viabilisation de ce type de terrain ont souvent un coût important que les collectivités locales ont du mal à prendre en charge mais la plupart des pays industrialisés et l'Union européenne fournissent des fonds pour pouvoir les réhabiliter et les recycler (réinstallation de l'industrie ou de l'urbanisme, ou conversion vers d'autres fonctions, plus « paysagères »[pas clair]). La réhabilitation des sites peut aussi comprendre une stratégie de valorisation du patrimoine qu'ils représentent pour le territoire dans lequel ils s'inscrivent et pour les populations de ces derniers[2].

  1. BASOL
  2. Jean-Claude Daumas (dir.), La mémoire de l’industrie: De l’usine au patrimoine, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, (ISBN 978-2-84867-140-6 et 978-2-84867-821-4, DOI 10.4000/books.pufc.27974, lire en ligne)

© MMXXIII Rich X Search. We shall prevail. All rights reserved. Rich X Search