Georges Ibrahim Abdallah

Georges Ibrahim Abdallah
Biographie
Naissance
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KobayatVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
جورج إبراهيم عبد اللهVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Activité
Parentèle
Chloé Delaume (nièce)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Arme
Condamné pour
Complicité d'assassinat (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Condamnations
Freiheitsstrafe (Allemagne) (d) (jusqu'en ), emprisonnement à perpétuitéVoir et modifier les données sur Wikidata

Georges Ibrahim Abdallah (arabe : جورج إبراهيم عبدالله), né le à Kobayat (Liban), est un militant communiste libanais. Considéré comme le chef de la Fraction armée révolutionnaire libanaise (FARL) en France, il est emprisonné en 1984 et condamné en 1986.

En 1987, il est condamné à la réclusion à perpétuité pour complicité dans l'assassinat de diplomates israéliens et américains à Paris[1].

Il est également soupçonné d'avoir joué un rôle dans l'assassinat en 1976 de Francis Meloy, ambassadeur des États-Unis au Liban[2].

Pour faire pression pour sa libération, le Comité de soutien avec les prisonniers politiques arabes du Proche-Orient organise plusieurs attentats à la bombe, faisant 13 morts et 250 blessés en France[3],[4]. Un diplomate francais est aussi kidnappé en Libye[2].

Il jouit d'une grande popularité au sein de la classe dirigeante libanaise, plusieurs politiciens libanais (Michel Aoun[réf. nécessaire], Najib Mikati[3],[5]) exigeant sa libération. Plusieurs organisations françaises, notamment d'extrême gauche, font également campagne pour sa libération.

  1. (en) Richard Bernstein, « France sentences terrorist to life », The New York Times, .
  2. a et b (en) Philip B. Heymann, « International Cooperation in Dealing With Terrorism : A Review of Law », sur Harvard University, .
  3. a et b Georges Malbrunot, « Georges Ibrahim Abdallah, trente ans en prison en France », Le Figaro, .
  4. « Le Comité de solidarité avec les prisonniers arabes menace de reprendre ses attentats », Le Monde, .
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