Guerre contre le terrorisme

Guerre contre le terrorisme
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Les principaux événements liés à la « guerre contre le terrorisme » : attentats du 11 septembre 2001, Guerre en Irak et Guerre d'Afghanistan.
Informations générales
Date en cours
(22 ans, 8 mois et 13 jours)
Lieu Asie, Afrique, Europe et Amérique du Nord
Casus belli Attentats du 11 septembre 2001
• Propagation du Wahhabisme pendant la Seconde guerre de Tchétchénie
• Refus du gouvernement taliban de livrer Oussama Ben Laden.
Issue En cours
Belligérants
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de la Russie Russie
Drapeau de la France France
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau de l'Irak Irak
Drapeau de l'Iran Iran
Afghanistan (2004-2021)
Soutenus par:
Drapeau de l'OTAN OTAN
Drapeau de l’Union européenne Union européenne
Drapeau de la Ligue arabe Ligue arabe
OTSC
Afghanistan (2001)
Drapeau des Talibans Talibans (2001-2021)
Drapeau d'Al-Qaïda Al-Qaïda
Émirat du Caucase (2007-2017)
Drapeau de l'État islamique État islamique (Depuis 2013)
Commandants
Drapeau des États-Unis Joe Biden (Depuis 2021)
Drapeau des États-Unis Donald Trump (2016-2021)
Drapeau des États-Unis Barack Obama (2008-2016)
Drapeau des États-UnisGeorges W. Bush (2001-2008)
Drapeau de la Russie Vladimir Poutine (2002-2008/depuis 2012)
Drapeau de la Russie Dmitri Medvedev (2008-2012)
Drapeau de la France Emmanuel Macron (Depuis 2017)
Drapeau de la France François Hollande (2012-2017)
Drapeau de la France Nicolas Sarkozy (2007-2012)
Drapeau de la France Jacques Chirac (2001-2007)
Drapeau du Royaume-Uni Rishi Sunak (Depuis 2022)
Drapeau du Royaume-Uni Liz Truss (2022)
Drapeau du Royaume-Uni Boris Johnson (2019-2022)
Drapeau du Royaume-Uni Theresa May (2016-2019)
Drapeau du Royaume-Uni David Cameron (2010-2016)
Drapeau du Royaume-Uni Gordon Brown (2007-2010)
Drapeau du Royaume-Uni Tony Blair (2001-2007)
Drapeau de l'Irak Mohammed Chia al-Soudani (Depuis 2022)
Drapeau de l'Irak Moustafa al-Kazimi (2020-2022)
Drapeau de l'Irak Adel Abdel-Mehdi (2018-2020)
Drapeau de l'Irak Haïder al-Abadi (2014-2018)
Drapeau de l'Irak Nouri al-Maliki (2006-2014)
Drapeau de l'Iran Ali Khamenei (Depuis 2001)
Drapeau de l'Iran Ebrahim Raïssi (Depuis 2021)
Drapeau de l'Iran Hassan Rouhani (2013-2021)
Drapeau de l'Iran Mahmoud Ahmadinejad (2006-2013)
Drapeau de l'Iran Mohammad Khatami (2001-2006)
Hamid Karzai (2001-2014)
Ashraf Ghani (2014-2021)
Drapeau de l'Afghanistan Haibatullah Akhundzada (2016-2021)
Drapeau de l'Afghanistan Akhtar Mohammad Mansour (2015-2016) †
Drapeau de l'Afghanistan Mollah Omar (2001-2013) †
Saif al-Adel (Depuis 2022)
Ayman al-Zawahiri (2001-2022) †
Oussama Ben Laden (2001-2011) †
Chamil Bassaiev (2001-2006) †
Dokou Oumarov (2006-2013) †
Aliaskhab Kebekov (2014-2015) †
Magomed Souleïmanov (en) (2015)
Abou Hafs al-Hachemi al-Qourachi (Depuis 2023)
Abou al-Hussein al-Husseini al-Qourachi (2022-2023) †
Abou al-Hassan al-Hachimi al-Qourachi (2022) †
Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi (2019-2022) †
Abou Bakr al-Baghdadi (2010-2019) †
Abou Omar al-Baghdadi (2006-2010) †
Pertes

Total (Selon Costs of War) :
au moins 4,5 millions de morts (dont 3,6 à 3,7 millions de « causes indirectes »)[1]
au moins 7,4 millions de réfugiés[1]
au moins 30,4 millions de déplacés internes[1]

Batailles

Conflits et opérations terminés


Conflits et opérations en cours

La « guerre contre le terrorisme » ou « guerre contre la terreur » (« War on Terrorism », « War on Terror » ou « Global War on Terror », GWOT) est le nom donné par l’administration américaine du président George W. Bush à ses campagnes militaires faites en réplique aux attentats du 11 septembre 2001. Ce terme n'est plus employé dans l'administration américaine depuis l'entrée en fonction de l'administration Obama en 2009[2].

La notion, déjà utilisée au début de la présidence Reagan[3], refait surface dès la présidence de Bill Clinton confrontée à la montée du terrorisme international[4],[5],[6] et sous forme de recommandations alarmantes émises dès le mois de juin 2000 qui évoquent déjà les menaces et le scénario qui devaient se concrétiser l'année suivante[7].

Le terme de « Guerre contre le terrorisme » est cependant critiqué pour son non-sens sémantique ; le terrorisme n'étant pas une entité mais un mode d'action[8].

La « guerre contre le terrorisme » consiste en plusieurs actions policières, politiques et militaires du gouvernement des États-Unis, appuyé par différents alliés dont l’OTAN, contre différentes organisations liées au terrorisme islamiste, en premier lieu desquelles Al-Qaïda. Ces opérations antiterroristes sont appuyées par une coordination au niveau de l’ONU[9] de divers comités créés par le Conseil de sécurité des Nations unies, qui par la résolution 1373 du oblige tous les États membres de l'ONU à prendre des mesures législatives contre le terrorisme.

Cette campagne se démarque de la lutte antiterroriste traditionnelle par des actions militaires de grande ampleur à l’étranger, un interventionnisme actif, le fait qu'elle s'oppose non à un État (définition d'une guerre en droit international public) mais à des groupes non étatiques (Al-Qaïda en premier lieu), et qu'elle n'ait pas de terme défini, ce qui a conduit un certain nombre de commentateurs à critiquer la mise en place d'un « état d'exception permanent »[Qui ?]. Elle débouche sur la théorisation du concept de « guerres préventives » contre les États accusés d’abriter des groupes terroristes ou susceptibles de leur fournir des « armes de destruction massive », cause de l'invasion de l'Irak en 2003 qui s'est juxtaposée à la guerre d'Afghanistan entamée dès . Outre une lutte directe (démantèlement des cellules terroristes, la destruction des camps d’entraînement, etc.), la guerre contre le terrorisme signifie aussi des enquêtes et les pressions sur les gouvernements, organisations et personnes soutenant les organisations terroristes, et le gel des avoirs soupçonnés d’appartenir ou de servir à des groupes terroristes. Elle comprend aussi les aides financières aux pays participant à la lutte contre le terrorisme, l’accroissement de la coopération policière internationale ainsi que de la coopération entre services de renseignement (mise en place d'Alliance Base, dont le siège est à Paris), les tentatives de réorganisation politique du Moyen-Orient décidée par l'administration Bush (projet du « Grand Moyen-Orient » porté par les néoconservateurs)[10].

L'ONG Amnesty International a recensé et dénoncé des centaines de cas de torture et d’autres graves violations des droits humains (camp de Guantánamo, extraordinary renditions, sites noirs de la CIA, etc.) commis dans le cadre de cette nouvelle politique[11].

  1. a b et c (en) Ben Norton, « US post-9/11 wars caused 4.5 million deaths, displaced 38-60 million people, study shows », sur Geopolitical Economy Report, (consulté le )
  2. « L'expression "guerre contre le terrorisme" abandonnée », France 24, (consulté le )
  3. Comme le rappelle Noam Chomsky dans (en) Carl Boggs (dir), Masters of war: militarism and blowback in the era of American empire, Routledge, 2003, p. 133.
  4. « The Democrats' "war on terror" », sur socialistworker.org (consulté le ).
  5. (en) James Bovard, « The Hypocritical War on Terrorism » [archive du ], The Future of Freedom Foundation,
  6. (en) Byron York (en), « The Facts About Clinton and Terrorism » [archive du ], National Review,
  7. (en) « NCT Report 2000 : COUNTERING THE CHANGING THREAT OF INTERNATIONAL TERRORISM »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF].
  8. Pierre Alonso, « Jean-Baptiste Jeangène Vilmer : «Dire qu’on est en "guerre contre le terrorisme", c’est un non-sens sur le plan de la sémantique» », Libération, (consulté le )
  9. (fr) « Action de l’ONU contre le terrorisme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  10. « Map of the new middle east », Ralph Peters. It was published in the Armed Forces Journal in June 2006
  11. « Rapport 2007 d’Amnesty International - Guerre contre le terrorisme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

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