Guerre d'Irak

Guerre d'Irak
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Dans le sens des aiguilles d'une montre : une patrouille à Samarra ; le renversement de la statue (en) de Saddam Hussein au square Firdos ; un soldat irakien pendant un assaut ; un engin explosif improvisé explose au sud de Bagdad.
Informations générales
Date
(8 ans, 8 mois et 28 jours)
Lieu Irak
Casus belli « Guerre contre le terrorisme »
Issue
Belligérants
Drapeau de l'Irak Irak
(2003-2011)
Région du Kurdistan

Sahwa (2005-2013)
Coalition :

Irak
(mars - mai 2003)
OMPI[1]

Jama'at al-Tawhid wal-Jihad
(2003-2004)
Al-Qaïda en Irak
(2004-2006)
État islamique d'Irak
(2006-2013)


Armée islamique en Irak
Armée des hommes de la Naqshbandiyya
Brigades de la révolution de 1920
Ansar al-Islam
Ansar al-Sunna (2003-2007)
Armée de Mahomet
Brigade de l'étendard noir
Armée des Moudjahidines
(2004-2011)
Front islamique pour la résistance irakienne
(2004-2011)
Hamas en Irak
(2007-2011)
Front pour le djihad et la réforme
(2007-2011)
(et autres...)
Armée du Mahdi
(2004-2008)
Brigade du jour promis
(2008-2014)
Kataeb Hezbollah
(2008-2011)
Asaïb Ahl al-Haq
(2008-2011)
Brigade Badr
Les soldats du Ciel
(2007-2011)
Réseau Sheibani
(2003-2010)
(et autres...)
Drapeau de l'Iran Iran
Hezbollah
Commandants
Drapeau des États-Unis George W. Bush
Drapeau des États-Unis Barack Obama
Drapeau des États-Unis Robert Gates
Drapeau des États-Unis Donald Rumsfeld
Drapeau des États-Unis Tommy Franks
Drapeau des États-Unis Ricardo Sanchez
Drapeau des États-Unis George William Casey
Drapeau des États-Unis David Petraeus
Drapeau des États-Unis Raymond Odierno
Drapeau des États-Unis Lloyd Austin
Drapeau du Royaume-Uni Tony Blair
Drapeau du Royaume-Uni Gordon Brown
Drapeau du Royaume-Uni David Cameron
Drapeau de l'Italie Silvio Berlusconi
Drapeau de l'Espagne José María Aznar
Drapeau de l'Irak Ghazi Mashal Ajil al-Yawer
Drapeau de l'Irak Jalal Talabani
Drapeau de l'Irak Iyad Allaoui
Drapeau de l'Irak Ibrahim al-Jaafari
Drapeau de l'Irak Nouri al-Maliki
Drapeau de l'Irak Massoud Barzani
Drapeau de l'Irak Babaker Baderkhan Shawkat Zebari
Drapeau de l'Irak Kosrat Rasul Ali
Saddam Hussein
Qoussaï Hussein
Oudaï Hussein
Ali Hassan al-Majid
Barzan Al-Tikriti
Ezzat Ibrahim Al-Duri

Abou Moussab Al-Zarqaoui
Abou Hamza al-Mouhajer
Abu Abdullah al-Rashid al-Baghdadi
Abou Bakr al-Baghdadi


Ezzat Ibrahim al-Douri

Ismail Jubouri (en)
Moqtada al-Sadr
Faleh al-Fayadh
Abou Mehdi al-Mouhandis
Mohammad Baqir al-Hakim
Hadi Al-Amiri
Qais al-Khazali
Pertes
Drapeau de l'Irak
16 623 morts

Drapeau des États-Unis
4 489 morts

Drapeau du Royaume-Uni
179 morts

Drapeau de l'Italie
33 morts

Drapeau de la Pologne
23 morts

Drapeau de l'Ukraine
18 morts

Drapeau de la Bulgarie
13 morts

Drapeau de l'Espagne
11 morts

Autres pays de la coalition :
41 morts

Sociétés militaires privées
1 554 morts[5],[6]

tribus/miliciens sunnites
1 002+ morts[7]
1 328 blessés[8],[9]
21 221 à 26 405 morts (ensemble de la guérilla irakienne, sunnite et chiite, 2003-2011) inconnues

Total : 100 000 à 1,2 million de morts[2],[3],[4]

Batailles

2de guerre civile irakienne (2013-2017) et
2e coalition (2014-2017)

La guerre d'Irak, ou seconde guerre du Golfe, commence officiellement le avec l'invasion de l'Irak (dite opération Liberté irakienne) par la coalition menée par les États-Unis contre le parti Baas de Saddam Hussein. L'invasion conduit à la défaite rapide de l'armée irakienne, à l'arrestation et à l'exécution de Saddam Hussein ainsi qu'à la mise en place d'un nouveau gouvernement.

Cette guerre est l'une des rares mises en œuvre[10] du concept de guerre préventive, ici menée pour parer à la menace des armes de destruction massive (ADM) dont l'administration Bush affirmait, à tort, détenir la preuve dans un rapport présenté au conseil de sécurité de l'ONU le [11],[12].

Le président George W. Bush a officiellement déclaré l'achèvement des combats le , sous la bannière Mission accomplie. Toutefois, la violence contre les forces de la coalition a rapidement conduit à une guerre asymétrique impliquant plusieurs groupes d'insurgés, des milices, des membres d'Al-Qaïda, l'armée américaine et les forces du nouveau gouvernement irakien.

La guérilla irakienne est menée côté sunnite, principalement par l'Armée islamique en Irak, par les baasistes de l'Armée des hommes de la Naqshbandiyya et par les djihadistes d'Al-Qaïda en Irak qui forment en 2006 l'État islamique d'Irak. Plusieurs milices chiites sont également constituées, la principale étant l'Armée du Mahdi.

Le [13],[14], un attentat contre le sanctuaire Al-Askari à Samarra provoque la première guerre civile irakienne, entre sunnites et chiites, qui fait des centaines de milliers de morts. Elle s'achève en 2008 par la victoire des milices chiites qui prennent le contrôle de Bagdad et chassent la majeure partie de la population sunnite de la capitale, tandis que Nouri al-Maliki forme un gouvernement à la tête du parti islamiste chiite Dawa[15].

À partir de 2009, les États-Unis se désengagent progressivement en finançant notamment les milices sunnites Sahwa afin d'affronter l'État islamique d'Irak. Alors que les milices chiites rallient progressivement le pouvoir, les Sahwa contribuent à marginaliser les djihadistes et à instaurer une relative accalmie en Irak[15]. Le , les forces américaines achèvent leur retrait du pays[note 1],[16]. La coalition militaire en Irak aura duré 3 207 jours, soit huit ans et neuf mois.

Le nombre des victimes du conflit n'est pas connu avec exactitude et varie considérablement selon les études et les estimations qui vont de 100 000 à plus d'un million de morts pour la période 2003-2011, tant parmi les combattants que les civils.

  1. (en) Ephraim Kahana et Muhammad Suwaed, The A to Z of Middle Eastern Intelligence, Scarecrow Press, (ISBN 978-0-8108-7070-3, lire en ligne [PDF]), p. 208.
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  5. (en) U.S. Department of Labor, « Defense Base Act Case Summary by Nation », sur DOL (consulté le ).
  6. T. Christian Miller, « U.S. Government Private Contract Worker Deaths and Injuries », Projects.propublica.org, (consulté le ).
  7. 185 in Diyala from June 2007 to December 2007,[1] 4 in assassination of Abu Risha, 25 on 12 November 2007,« http://www.cbsnews.com/stories/2007/11/15/iraq/main3504599.shtml?source=RSSattr=HOME_3504599 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) 528 in 2008,« http://www.cfr.org/iraq/finding-place-sons-iraq/p16088 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) 27 on 2 January 2009,[2] 53 From 6 to 12 April 2009,« http://www.alternet.org/world/136476/sunni_iraqis_fear_a_bloodbath_of_reprisal_after_possible_u.s._exit/?page=1 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) 13 on 16 November 2009,« http://www.france24.com/en/node/4926131 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ) 15 in December 2009,[3] 100+ from April to June 2010,[4] [5] 52 on 18 July 2010 [6] [7], total of 1,002+ dead
  8. (en) Solomon Moore et Richard A. OPPEL Jr, « Attacks Imperil U.S.-Backed Militias in Iraq », The New York Times,‎ (lire en ligne).
  9. (en) Greg Bruno, « Finding a Place for the ‘Sons of Iraq’ - Council on Foreign Relations », Cfr.org (consulté le ).
  10. Malcolm N. Shaw, International law, Cambridge University Press, , 1708 p. (ISBN 978-0-521-72814-0, 0-521-72814-2 et 978-0-521-89929-1, OCLC 227032039, lire en ligne).
  11. Ignacio Ramonet, « Mensonges d'Etat », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (en) Caroline Mortimer, « CIA agent who interrogated Saddam Hussein says there were no WMDs », sur The Independent, (consulté le ).
  13. « Affrontements entre chiites et sunnites en Irak après l'attaque du mausolée de Samarra », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  14. Maxime Blanchard, « « Liberté en Irak », retour sur le fiasco de l'invasion américaine », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  15. a et b Bertrand Badie et Dominique Vidal (direction), Nouvelles guerres, l'état du monde 2015, La Découverte, , p. 200-206. Contribution de Pierre-Jean Luizard.
  16. Le Monde avec AFP, « Le dernier soldat américain a quitté l'Irak », Le Monde, (consulté le ).


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