Guerre du Liban

Guerre du Liban
Description de cette image, également commentée ci-après
Statue de la place des Martyrs à Beyrouth, en 1982, pendant la guerre civile.
Informations générales
Date
(15 ans et 6 mois)
Lieu Liban
Casus belli Massacre du bus de Beyrouth par les Phalanges libanaises.
Issue

1-Victoire syrienne durant la guerre de libération.
2-Continuation du conflit au Sud-Liban du Hezbollah contre Israël et l'Armée du Liban Sud.
3-Accord de Taëf :

  • Processus de réconciliation nationale
  • La représentation chrétienne/musulmane au parlement libanais passe de 55/45 à 50/50
  • Les pouvoirs politiques du poste de Premier ministre réservé aux musulmans sont renforcés par rapport au poste de président réservé aux chrétiens.
  • Désarmement de toutes les milices libanaises et non libanaises (sauf le Hezbollah)
  • Poursuite des hostilités entre le Liban et l'Organisation de libération de la Palestine (OLP)
  • Expulsion de l'OLP du Liban après la bataille de Sidon en 1991
  • Émergence et normalisation politique du Hezbollah comme acteur puissant au Liban.
Changements territoriaux

Occupation syrienne du Liban jusqu'en 2005

Occupation israélienne du Sud-Liban jusqu'en 2000
Belligérants
Drapeau du Liban Front Libanais
Forces libanaises

Soutiens:
Drapeau de la Syrie Syrie (1976-1978)
Irak (secrètement)
Drapeau de la Jordanie Jordanie (secrètement)
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni (secrètement)
Drapeau d’Israël Israël (1978-1982)


Drapeau du Liban Armée du Liban sud
Drapeau d’Israël Israël (1982-1991)
Drapeau du Liban Mouvement national libanais (1975-1982)

Front national libanais de la résistance (1982-1991)
Parti socialiste progressiste
Al-Mourabitoun
Parti social nationaliste syrien
Parti démocratique arabe
Parti Baas socialiste arabe – Région du Liban
Organisation de l'action communiste au Liban
Parti communiste libanais
Armée arabe libanaise
Mouvement libanais en soutien au Fatah (en)
Groupe communiste révolutionnaire (en)
Mouvement du 6 février (en)
Fractions armées révolutionnaires libanaises
OLP

Groupe Hoffmann (1980-1982)
Soutiens:
Irak
Libye
Drapeau de la Palestine Front du rejet
République démocratique populaire du Yémen Yémen du Sud
Drapeau de la Syrie Syrie (1975-1976 puis 1982-1991)


Hezbollah
Organisation du Jihad islamique
Amal islamique
Soutien:
Drapeau de l'Iran Iran


Asala
PKK
Drapeau de la Syrie Syrie (1978-1991)
Drapeau du Liban Liban (1989-1991)
Régiments de la résistance libanaise
Drapeau du Liban Brigade Marada (après 1978)
Forces libanaises – Commandement Exécutif
Tigres Libres
Parti social nationaliste syrien
FPLP-CG
Drapeau de la Palestine Front palestinien du salut national (1985-1991) Armée de libération de la Palestine
Soutien:
Drapeau de la Palestine Front du rejet
Drapeau du Liban Liban

Force arabe de dissuasion (1976-1983)


FINUL (1978)


Force multinationale de sécurité à Beyrouth (1982-1984)
Commandants
Bachir Gemayel

Samir Geagea
William Haoui
Amine Gemayel
Elie Hobeika (1976-1985)
Georges Adouan
Étienne Sacr
Camille Chamoun
Dany Chamoun
Saad Haddad
Antoine Lahad
Aql Hashem (en)
Drapeau d’Israël Menachem Begin
Drapeau d’Israël Ariel Sharon
Drapeau d’Israël Rafael Eitan


Kamal Joumblatt
Walid Joumblatt

George Hawi
Elias Atallah
Ibrahim Qoleilat
Mohammed Salim
Inaam Raad
Abdallah Saadé
Assem Qanso
Ali Eid


Yasser Arafat
Georges Habache (1975-1985)
Nayef Hawatmeh (1975-1978)


Mohammad Hussein Fadlallah
Subhi al-Toufeili
Abbas al-Musawi
Imad Moughniyah
Hussein al-Musawi


Hagop Hagopian
Monte Melkonian
Abdullah Öcalan
Mahsum Korkmaz
Drapeau de la Syrie Hafez el-Assad
Drapeau de la Syrie Ghazi Kanaan
Drapeau de la Syrie Moustapha Tlass
Drapeau du Liban Elias Hraoui
Drapeau du Liban Salim el-Hoss
Nabih Berri
Moussa Sader (1978)
Drapeau du Liban Tony Frangié
Drapeau du Liban Robert Frangié
Drapeau du LibanSleiman Frangié
Elias el-Hannouche
Elie Hobeika (1986-1991)
Ahmed Jibril
Georges Habache (1985-1991)
Nayef Hawatmeh (1978-1991)
Drapeau de la Palestine Khalid al-Fahoum
Drapeau de la Palestine Saïd al-Mouragha (Abou Moussa)
Drapeau du Liban Michel Aoun

Emmanuel Erskine (en)
William O'Callaghan (en)
Gustav Hägglund (en)

Timothy Geraghty
Forces en présence
170.000 combattants
3.000
Drapeau d’Israël 78.000 militaires
69.000 combattants

Plusieurs milliers de combattants


20.000 à 40.000 militaires
Drapeau du Liban 10,000 militaires pro-Hraoui
16.000 combattants
Drapeau du Liban 2.400 à 3.500 combattants
1.000 à 2.000 combattants
10.000 combattants
Drapeau de la Palestine Plusieurs milliers de combattants
Drapeau du Liban 10.000 à 100.000 militaires
Pertes

150 000 - 250 000[1]

Conflit israélo-arabe
Guerre froide arabe

La guerre du Liban, ou guerre civile libanaise (en arabe : الحرب الأهلية اللبنانية, al-ḥarb al-ahliyyah al-libnāniyyah), est une guerre civile qui se déroule de 1975 à 1990 au Liban. Elle fait entre 150 000 et 250 000 morts[1] et de nombreux disparus et exilés.

La guerre est complexe, marquée par des violences entre communautés (chrétiens, druzes, chiites, sunnites), des affrontements au sein même des communautés (chrétiens contre chrétiens, chiites contre chiites) ainsi que de multiples interventions étrangères — des invasions par la Syrie et Israël, et des interventions moins directes de la France, de la Ligue arabe et de l'Iran —. À cette fin, la guerre froide a exercé un effet désintégrateur sur le pays, étroitement lié à la polarisation politique qui a précédé la crise libanaise de 1958. Les chrétiens phénicianistes et les Druzes conservateurs se sont majoritairement rangés du côté du monde occidental, tandis que les chrétiens pro-syriens, des chrétiens de droite ayant quitté le Front libanais, les pan-syrianistes, les panarabistes et les groupes de gauche se sont majoritairement rangés du côté des pays nationalistes arabes.

La guerre prend un autre tournant lorsque de nombreux sous-conflits s'y ajoutent à la suite de règlements de compte entre factions libanaises et palestiniennes:

La guerre se termine défavorablement pour le Front libanais, qui a vu un grand nombre de ses membres faire défection ; les Forces libanaises en tant que milice sont dissoutes. Toutefois, jusqu'en 2000, le Hezbollah et le PSNS continuent le conflit au sud contre l'Armée du Sud-Liban et Tsahal : c'est le Conflit au Sud-Liban de 1985-2000.

Les séquelles du conflit se font sentir sur une longue période avec une reconstruction difficile, le maintien de milices armées, des reprises ponctuelles de la violence et une forte instabilité politique[2]. En 1989, l'accord de Taëf a marqué le début de la fin des combats lorsqu'un comité nommé par la Ligue arabe a commencé à formuler des solutions au conflit. En mars 1991, le Parlement libanais a adopté une loi d'amnistie qui pardonnait tous les crimes politiques perpétrés avant la promulgation de la loi.

  1. a et b « 13 avril 1975, le Liban bascule dans la guerre », sur France Info,
  2. « Liban : Un pays au bord du chaos », sur Mediapart

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