Guillotine

Guillotine, modèle Berger 1872, construite vers 1890. L’homme à la droite en est le propriétaire, Fernand Meyssonnier, qui fut premier aide de l'exécuteur à l'époque de l’Algérie française.

La guillotine est une machine de conception française, inspirée d’anciens modèles de machines à décapitation, et qui fut utilisée en France pour l’application officielle de la peine de mort par décapitation, puis dans certains cantons de Suisse, en Grèce, en Suède, en Belgique et en Allemagne. En France, la guillotine fut utilisée du , place de Grève à Paris, au [1], à la prison des Baumettes à Marseille, et fut remisée définitivement, après l’abolition de la peine de mort en 1981, au fort d'Écouen dans le Val-d'Oise.

Elle tient son nom du docteur Guillotin qui fait adopter la machine à l'assemblée nationale constituante dans les tout premiers temps de la Révolution française en 1789. Son concepteur est le docteur Antoine Louis. La première machine est réalisée par un facteur allemand de pianos et de clavecins installé à Paris, Tobias Schmidt (de).

Selon les experts médicaux, la section de la moelle épinière entraîne une perte de connaissance instantanée (exactement comme pour une pendaison dite long-drop)[2].

  1. « Abolition de la peine de mort : il y a 44 ans, le dernier condamné à mort de France était exécuté à Marseille », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le ).
  2. Daniel Arasse, La guillotine et l'imaginaire de la Terreur, Flammarion, , p. 57.

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