Gustave Courbet

Gustave Courbet
Cliché des Ateliers Nadar, 1861 (BNF)[1],[2].
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière communal d'Ornans (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean Désiré Gustave Courbet
Nationalité
Activités
Autres activités
Formation
Maître
Élève
James Whistler (1859-1866)
Lieux de travail
Mouvement
Mécène
Régis et Sylvie Courbet, Alfred Bruyas, Étienne Baudry
Influencé par
A influencé
Fratrie
Zélie Courbet (d)
Juliette CourbetVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Légion d'honneur (1870, refusée), puis rayé de l'ordre (1871)
Archives conservées par
Bibliothèques de l'université du Maryland (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
signature de Gustave Courbet
Signature
Vue de la sépulture.
Maison natale du peintre à Ornans (Doubs).

Gustave Courbet, né le [3] à Ornans (Doubs, France) et mort le à La Tour-de-Peilz (Vaud, Suisse), est un peintre et sculpteur français, chef de file du courant réaliste.

Auteur d'un important corpus de peintures — plus d'un millier d'œuvres —, Courbet est l'un des artistes les plus puissants et les plus complexes du XIXe siècle. Dès 1848-1849, ses toiles s'opposent aux critères de l'académisme, à l'idéalisme, aux outrances romantiques ; transgressant la hiérarchie des genres, il provoque le scandale chez ses contemporains, et l'attrait de quelques collectionneurs privés, perturbant les frontières de l'art.

Soutenu par quelques critiques, comme Charles Baudelaire et Jules-Antoine Castagnary, son œuvre, qui ne peut être réduite à l'épisode du réalisme pictural, contient en germe la plupart des courants modernistes de la fin de son siècle.

Individualiste, revendiquant son autodidactisme et son terroir, Courbet était un amoureux des forces de la nature et des femmes. S'il a mené quelques combats, notamment contre la religiosité, la mauvaise foi et le mépris des paysans et des travailleurs manuels, la fin de sa vie le montre tout entier face aux éléments du paysage. Rarement un peintre avait, de son vivant, essuyé autant d'insultes.

Élu républicain, acteur de la Commune de Paris de 1871, il est accusé d'avoir fait renverser la colonne Vendôme, et condamné à la faire relever à ses propres frais. Exilé en Suisse, il entretient des contacts épistolaires suivis avec sa famille, ses amis parisiens, et continue d'exposer et de vendre ses œuvres. Malade, il meurt épuisé, trois ans avant l'amnistie générale, âgé de 58 ans.

Reconsidérée depuis les années 1970, notamment par la critique anglo-saxonne qui lui donne ses premiers véritables biographes, son œuvre vigoureuse et sans compromis, éclairée par l'exploration de ses écrits privés qui révèle un être lucide, subtil et sensible, ne cesse d'entretenir avec notre modernité des rapports intimes, souvent surprenants.

Le musée départemental Gustave Courbet (Doubs, Ornans) est consacré à son œuvre[4].

  1. Courbet, peintre : tirage de démonstration, notice sur Gallica.
  2. Cf. aussi suite de clichés appartenant aux collections du musée Gustave Courbet (Ornans), épreuves au gélatino-bromure d'argent, 24 × 19 cm.
  3. Sa tombe indique par erreur le 10 août 1819 — cf. tombes-sepultures.com.
  4. « Accueil », sur Musée Courbet (consulté le )

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