Haie morte

Exemple de « haie sèche » (ici à Barrien en Basse-Saxe).
Ce type d’andain de bois mort attire des micromammifères et surtout des oiseaux dont les déjections garnies de graines donneront naissance en quelques années à une haie vive (naturellement adaptée au contexte bioclimatique)
L'étang de gauche est un étang de pêche, alors que la mare (à droite) est mise en réserve (protégée par une haie morte) pour la faune sauvage (Royaume-Uni)
Haie morte, en bordure de milieux boisé (où les rémanents sont faciles à trouver)

Une « haie morte » ou « haie sèche » (dead hedge ou encore brushwood fences quand il s’agit de clôtures en paillage cousu pour les anglophones) est un andain de branches et racines mortes assez long et épais pour être aussi efficace qu’une haie comme abri ou barrière (le long d’une route, d’un cours d'eau, d’une propriété, d’une parcelle cultivée ou d’élevage, etc. ). Ces branches peuvent provenir de la taille de haies, de coupes forestières ou de tailles d’entretien d'arbres têtards, d'alignements, etc.

Quand ces « haies » sont soigneusement plessées ou entrelacées, on les nomme parfois « haies de Benjes », du nom d’un promoteur de cette technique, Hermann Benjes, un écologue allemand qui, à la fin des années 1980, a décrit et promu une forme de plessage réalisée avec du bois mort[1].


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