Hans Christian Andersen

Hans Christian Andersen
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Hans Christian Andersen photographié par Thora Hallager en 1869.
Alias
Anderson
Naissance
Odense (Danemark)
Décès (à 70 ans)
Copenhague (Danemark)
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Danois
Genres

Œuvres principales

Signature de Hans Christian Andersen

Hans Christian Andersen, né le à Odense et mort le à Copenhague[1], est un romancier, dramaturge, conteur et poète danois, célèbre pour ses nouvelles et ses « contes de fées ».

Longtemps ignoré ou tourné en dérision dans son pays, où l'on a raillé son égocentrisme[2], il n'est reconnu tout d'abord qu'à l'étranger : en Angleterre où il rencontre Charles Dickens et où il devient « le dandy de la saison »[2], en Allemagne où il se lie avec Chamisso[2], en France où il se lie avec Heinrich Heine, Honoré de Balzac et Alphonse de Lamartine chez Virginie Ancelot[2].

Ses nombreux voyages (Turquie, Italie, Suisse, Espagne) lui inspirent des récits qui constituent la meilleure partie de son œuvre, après les contes[3]. Mais ses compatriotes lui reprochent de parcourir le monde uniquement pour y trouver la célébrité, et ses récits sont mieux accueillis en Allemagne, où le roi lui décerne l'ordre de l'Aigle rouge en 1846, et dans d'autres pays d'Europe. Andersen a un talent particulier pour se faire des amis à l'étranger, contrairement aux autres écrivains scandinaves. Alexandre Dumas l'appelle « le bon, l'aimable poète danois »[4].

Bien que ses romans et pièces de théâtre n'aient pas connu le succès qu'il souhaitait, Andersen a tout de même été apprécié et reconnu de son vivant dans son pays grâce à ses contes pour enfants, traduits et appréciés dans le monde entier, mais aussi grâce à sa personnalité étrange et attachante[5].

En , il est reçu par le roi Christian IX de Danemark à Copenhague comme un membre de la famille et devient le conteur de ses enfants. Il est alors le plus célèbre de tous les Danois vivants[6],[7]. Andersen goûte avec délectation cette revanche sur sa vie d'enfant pauvre et méprisé. « Ma vie est un beau conte de fées, riche et heureux », ainsi commence sa dernière autobiographie (Mit Livs Eventyr) dans laquelle il déclare voir sa vie sous un angle romanesque[8]. Le comportement anthropomorphique d'animaux dans certains de ses contes ramène à une parabole autobiographique, tel Le Vilain Petit Canard où l'on reconnaît les tribulations d'Andersen avant sa « transformation » en cygne[9].

La première publication complète de ses œuvres à Leipzig en 1848 comprend cinq volumes, à laquelle se sont rajoutés les 34 volumes de celle de 1868.

  1. Jean-Luc Caron, « Hans Christian Andersen mis en musique par des Danois », sur ResMusica, (consulté le )
  2. a b c et d Pierre Georget La Chesnais, préface à l'édition complète des contes d'Andersen, Mercure de France, 1964, vol.I, p. 21.
  3. La Chesnais, 1964 p. 22.
  4. Elias Bredsdorff, « Hans Christian Andersen, biographie », Presses de la Renaissance, Paris, 1989, p. 212 (ISBN 2856165044).
  5. Nieres-Chevrel, Isabelle, 1941- ... et Perrot, Jean, 1937- ..., Dictionnaire du livre de jeunesse : la littérature d'enfance et de jeunesse en France, Paris, Electre-Ed. du Cercle de la Librairie, dl 2013, 989 p. (ISBN 978-2-7654-1401-8 et 2765414017, OCLC 862208705, lire en ligne), p. 29
  6. Elias Bredsdorff, Presses de la Renaissance, Paris, 1989, p. 308.
  7. Pierre Ancery, « Hans Christian Andersen, un conteur pour grands enfants », sur retronews.fr, (consulté le )
  8. Elias Bredsdorff, Presses de la Renaissance, Paris, 1989, p. 21.
  9. Monica Stirling, « Andersen et son temps », Jean-Jacques Pauvert, 1966, p. 398.

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