Haut-Karabagh

Haut-Karabagh
Église Saint-Nersès le Grand en 2014.
Nom officiel
(az) Dağlıq QarabağVoir et modifier les données sur Wikidata
Noms locaux
(hy) Լեռնային Ղարաբաղ, (az) Dağlıq QarabağVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays
Partie de
Superficie
4 402,98 km2Voir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Géographie du Haut-Karabagh (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Démographie
Population
148 000 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Densité
33,6 hab./km2 ()
Fonctionnement
Économie
Économie du Haut-Karabagh (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Carte

Le Haut-Karabagh (azéri : Dağlıq Qarabağ, arménien : Լեռնային Ղարաբաղ, Leṙnayin Ġarabaġ , couramment nommé Artsakh par les Arméniens[1],[2] , parfois appelé Nagorny Karabakh dans les médias par translittération du russe Нагорный Карабах[N 1]) est une région située dans le Caucase du Sud, sur les contreforts de l'est et du sud-est du Petit Caucase. Il constitue – avec le Bas-Karabagh et le Siounie/Zanguezour – la région historique et géographique du Karabagh. Son relief est principalement composé de montagnes et de forêts. Lors de sa formation, la superficie de l'oblast autonome de Nagorny Karabakh (1923-1991) était de 4 161 km², ce qui équivaut à la superficie de la Savoie. Selon le recensement de toute l'Union de 1926, la population de la région s'élevait à 125 300 personnes, dont 89,14 % étaient des Arméniens[3]. Le tiers d’entre eux environ vivait à Stepanakert, la capitale.

Selon le point de vue azéri, le Karabagh se limite au Haut-Karabagh et constitue la région économique du Karabagh.

Le problème contemporain du Haut-Karabagh commence après la Première Guerre mondiale. L'Empire russe se désintègre en novembre 1917 et les Bolcheviks prennent le pouvoir. L'Arménie, l'Azerbaïdjan et la Géorgie déclarent leur indépendance. Des combats commencent entre les républiques d'Arménie et d'Azerbaïdjan dans trois régions spécifiques : le Nakhitchevan, le Syunik et le Haut-Karabagh. Un an après sa « soviétisation », Staline tranche le contentieux en rattachant la région à l'Azerbaïdjan, malgré sa population arménienne. Toutefois, en 1923 est créé l'oblast (Région) autonome du Haut-Karabagh à partir de la partie du Haut-Karabagh majoritairement habitée par des Arméniens, ce qui lui confère une relative autonomie. Ce statut reste inchangé pendant soixante-cinq ans. Mais il reste à l'extérieur de l'oblast, des parties du Haut-Karabagh dont les unes sont principalement peuplées d'Azerbaïdjanais, tandis que les autres, dans le nord de la région (district de Shaumyansky de la république socialiste soviétique d'Azerbaïdjan) ont une population majoritairement arménienne.

C'est entre l'Arménie, très attachée à ce qu'elle considère comme une partie de son berceau national, et l'Azerbaïdjan, État territorialement morcelé pour lequel cette région constitue une enclave problématique (voir carte) et qui prétend également à des liens culturels anciens, que se noue ce durable casse-tête ethnoterritorial. La diplomatie internationale échoue à résoudre ce conflit depuis un quart de siècle.

  1. Alda Engoian, « Géopolitique. Haut-Karabakh arménien : requiem pour une République fantôme », sur courrierinternational.com,
  2. Jean-Philippe Lefief, « Haut-Karabakh : comprendre ce conflit centenaire qui embrase les relations entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie », sur lemonde.fr, (consulté le )
  3. « Вып. 4 : Народность и родной язык населения СССР. », sur shpl.ru (consulté le ).


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