Heinrich Harrer

Heinrich Harrer
Heinrich Harrer en octobre 1997 à la foire du livre de Francfort signant son livre Retour au Tibet.
Biographie
Naissance

Obergossen, près d'Hüttenberg, Carinthie
Décès
Nom de naissance
Heinrich Josef Harrer
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Parti politique
Membre de
Sports
Site web
Distinctions
Liste détaillée
Prix Lumière de la vérité ()
Berufstitel Professor (d)
Commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne
Décoration or de Styrie (d)
Ordre du Mérite pour la science et l'art (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales

Heinrich Harrer, né le à Hüttenberg (Carinthie, Autriche-Hongrie) et mort le à Friesach (Autriche) est un alpiniste, sportif, explorateur, géographe et écrivain autrichien.

Membre de la cordée mi-autrichienne, mi-allemande qui réalise la première ascension de la face nord de l'Eiger dans les Alpes suisses en 1938, après l'Anschluss, Harrer adhère au parti national-socialiste la même année et est autorisé à participer à l'expédition de reconnaissance allemande au Nanga Parbat (dans l'Himalaya) de 1939. Interné en Inde par les Britanniques au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, il s'échappe en 1944 et gagne le Tibet avec son compagnon Peter Aufschnaiter. Il y séjourne jusqu'en 1951, travaillant comme traducteur, photographe et enseignant et se liant d'amitié avec le jeune dalaï-lama. De 1953 à 1986, il dirige de nombreuses explorations en Afrique, Asie et Amérique, avec notamment la première ascension de la pyramide Carstensz, plus haute montagne d'Océanie.

Écrivain, il est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages, dont l'autobiographie Sept ans d'aventures au Tibet, qui fait connaître au monde entier l'ancien Tibet et est adapté au cinéma par Jean-Jacques Annaud en 1997, ainsi que La Face nord de l'Eiger, qui relate deux décennies de tentatives et d'ascensions victorieuses.

Son passé nazi dans les années 1930, mis au grand jour en 1997 à la sortie du film de Jean-Jacques Annaud, le contraint à se justifier à la fin de sa vie. Il déclare qu'il s'agissait d'une erreur de jeunesse, à une époque où il n'avait pas encore appris à penser par lui-même, et condamne les crimes du régime nazi.

Un musée est consacré à Heinrich Harrer et à son œuvre près de son village natal.


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