Histoire militaire de la Rome antique

Histoire militaire de la Rome antique
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Informations générales
Date 753 av. J.-C. à 476 apr. J.-C.
Lieu Europe, Bassin méditerranéen, Afrique du Nord, Proche-Orient
Issue L'extension, la division et la fin de l'Empire romain d'Occident
Changements territoriaux du Latium au Bassin méditerranéen

À l'origine ville-état dans l'actuelle Italie au VIIIe siècle av. J.-C., puis empire hégémonique couvrant la majeure partie de l'Europe, du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord jusqu'à sa chute au cours du Ve siècle, l'histoire de l'ancienne Rome est étroitement liée à son histoire militaire. Le cœur des campagnes qui constituent l’histoire militaire de la Rome antique est un agrégat de récits de différentes batailles terrestres, de sa première défense et sa conquête de la péninsule italienne jusqu'à la lutte ultime de l'Empire romain d'Occident pour sa survie contre les invasions barbares après la division de l'empire. Ces récits ont été écrits par différents auteurs pendant et après l'empire. Malgré le fait que l'empire englobait sur sa fin une partie importante du bassin méditerranéen, les batailles navales ont été généralement moins importantes que les batailles terrestres dans l'histoire militaire de Rome, notamment en raison de sa position dominante et incontestée sur mer à la suite de la première guerre punique.

L'armée romaine a d'abord lutté contre ses voisins tribaux et les villes étrusques dans l'actuelle Italie, puis est parvenue à dominer une grande partie du bassin méditerranéen et au-delà, y compris les provinces de Bretagne et de l'Anatolie à l'apogée de l'Empire. Comme pour la plupart des civilisations anciennes, l'armée romaine assurait une triple fonction : la sécurité de ses frontières, l'exploitation des zones périphériques par le biais de mesures telles que le tribut payé par les peuples conquis et enfin le maintien de l'ordre interne[1]. Dès le début, la majorité des campagnes de Rome ont été caractérisées par un de ces deux types : le premier est la campagne d'expansion territoriale, normalement débutée en tant que contre-offensive[2], dans laquelle chaque victoire conduisait à la possession et la soumission de vastes territoires ce qui a permis à Rome de se développer d'une petite ville au troisième plus grand empire du monde antique[Note 1], représentant environ un quart de la population mondiale totale de l'époque[3] ; le second est la guerre civile, qui a frappé Rome plusieurs fois depuis sa fondation jusqu'à son effondrement.

Les armées romaines n'étaient pas invincibles, en dépit de leur formidable réputation et de toutes leurs victoires[4]. Au cours des siècles, les Romains ont « produit leur part d'incompétents »[5] qui ont conduit les armées romaines à des défaites catastrophiques. Néanmoins, même les plus grands ennemis de Rome, tels Pyrrhus Ier et Hannibal Barca[6], s'ils gagnaient des batailles, finissaient par perdre la guerre. L'histoire militaire de la Rome antique peut être vue comme une persistance obstinée surmontant des pertes considérables[7],[8].

  1. (en) Bruce Graham Trigger, Understanding Early Civilisations, Cambridge University Press, , p. 240
  2. Luttwak 1979, p. 38
  3. (en) Raymond W. Goldsmith, « An Estimate of the Size and Structure of the National Product of the Early Roman Empire », The Review of Income and Wealth (consulté le )
  4. (en) Boris Johnson, The Dream of Rome, HarperPress, , p. 8
  5. Goldsworthy 2004, p. 15
  6. Lane Fox 2005, p. 312
  7. Goldsworthy 2004, p. 31
  8. Goldsworthy 2001, p. 96


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