Hugues VI de Lusignan

Hugues VI de Lusignan
Titre de noblesse
Seigneur de Lusignan
Biographie
Naissance
V. 1035
Décès
Surnom
le Diable
le Vieux
Époque
XIe – XIIe siècles
Période d'activité
Famille
Père
Mère
Fratrie

Jourdain de Lusignan

Guillaume IV de Toulouse
Raymond IV de Saint-Gilles
Hugues de Toulouse
Almodis de Toulouse

Raimond-Bérenger II de Barcelone
Bérenger-Raimond II de Barcelone
Agnès de Barcelone
Sancie de Barcelone
Conjoint
Audéarde de Thouars
Enfants
Mélisende de Lusignan
Hugues VII le Brun de Lusignan
Rorgon de Lusignan
Autres informations
Grands-Parents

Hugues IV de Lusignan
Audéarde de Chabanais

Bernard Ier de la Marche
Amélie
Membre de
Fideles beati Petri
Conflit
Faits d'armes
Héritier
Blason

Hugues VI de Lusignan[1] dit le Diable[2] puis le Vieux[3],[4], né vers 1035 et décédé après le mois de , fut seigneur de Lusignan (1060-1110) en Poitou. Il détenait également les châteaux et châtellenies de Frontenay, Chizé et d'Angles[5]. Il contrôla pendant quelque temps, aux dépens de son cousin Hugues de Couhé, la châtellenie du même nom[6].

Politiquement, Hugues VI est un familier du comte de Poitou, Guillaume IX d'Aquitaine, son suzerain[7]. Religieusement, il appartient à un réseau de nobles aquitains et languedociens[8],[9] qui soutient, à la fin du XIe siècle, le mouvement réformateur impulsé par la papauté visant à restaurer l'ordre et la discipline religieuse. Hugues VI reçoit l'appellation de fidelis beati Petri[10] ; terme employée par la chancellerie pontificale pour désigner un membre de ce groupe de fidèles[11].

Sa participation à la première croisade, où il prend part à de nombreuses batailles, l'auréole d'un grand prestige. Il est le premier seigneur de Lusignan à se rendre en Terre sainte.

  1. Nom patronymique attesté dans les chartes.
  2. La Chronique de Saint-Maixent (751-1140) (éd. et trad. Jean Verdon), Paris, Les Belles Lettres, , p. 134 :

    « Hugo filius suus huic successit, natus ex supradicta Aumode ; qui Diabolus vocatus est »

    Surnom d'après la Chronique de Saint-Maixent.
  3. Surnom dans les chartes.
  4. Chartes et documents pour servir à l'histoire de l'abbaye de Saint-Maixent (éd. Alfred Richard), vol. 1, t. XVI : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Oudin, (lire en ligne), CCXI, p. 242-243 :

    « Vetulus »

    1106, Chapitre de Saint-Maixent : [Hugues VI] le Vieux [de Lusignan] et son fils Rorgon se rendent au chapitre de Saint-Maixent en présence de l'évêque Pierre II de Poitiers, de l'abbé de Montierneuf et de deux cents clercs et laïcs et promettent qu'ils protégeront et défendront l'abbaye et confirment l'abandon de la compensation de l'ariban des 500 sous annuels comme il avait été prévu dans l'accord passé avec l'abbé Benoît trente-cinq ans auparavant.
  5. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 43 (« L'arborescence des châteaux »), p. 202.
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  7. Alfred Richard, Histoire des comtes de Poitou : 778-1204, t. I : 778-1126, Paris, Alphonse Picard et fils, (lire en ligne), p. 391.
  8. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne), p. 106-107 :

    « ... Guillaume IX d'Aquitaine, suzerain et ami d'Hugues VI, son demi-frère, le comte de Toulouse Raymond IV de Saint-Gilles, le beau-frère de ce dernier, Pierre II de Melgueil, Bernard II de Besalù, Gaston IV de Béarn, Centulle II de Bigorre et Bertrand de Provence. »

  9. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d'un lignage arborescent, vol. 4 : Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 13 (« Almodis de la Marche et le réseau des fideles beati Petri (fin du XIe siècle). »), p. 172.
  10. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :5
  11. Jonathan S. C. Riley-Smith, The First Crusaders : 1095-1131, Cambridge, Cambridge University Press, (lire en ligne), p. 45.

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