Hypoxie chez les poissons

Le poisson rouge possède de nombreuses adaptations à l'hypoxie.

Les poissons sont exposés à de grandes variations de la concentration de l'oxygène dans leur environnement aquatique, que ce soit dans l'espace ou dans le temps. Des réponses comportementales, physiologiques et cellulaires variées leur permettent de maintenir l'homéostasie et les fonctions de leur organisme dans un environnement appauvri en oxygène (hypoxie environnementale). Le plus grand défi auquel ils sont confrontés dans ces conditions est de maintenir leur équilibre énergétique métabolique, car 95% de l'oxygène qu'ils consomment est utilisé pour la production d'ATP, l'énergie chimique de l'O2 étant libérée grâce à la chaîne de transport d'électrons à l'intérieur des mitochondries[1],[2]. Leur survie en condition d'hypoxie nécessite donc une réponse coordonnée pour obtenir plus d'oxygène et contrer les conséquences métaboliques de la baisse de la production d'ATP au niveau des mitochondries. Cet article passe en revue les effets de l'hypoxie sur les poissons, de leur comportement jusqu'aux aspects génétiques.

  1. (en) Jeffrey G. Richards, Hypoxia, vol. 27, coll. « Fish Physiology », , 443–485 p. (ISBN 9780123746320, DOI 10.1016/S1546-5098(08)00010-1), « Chapter 10 Metabolic and Molecular Responses of Fish to Hypoxia »
  2. (en) Schmidt-Rohr, K. (2020). "Oxygen Is the High-Energy Molecule Powering Complex Multicellular Life: Fundamental Corrections to Traditional Bioenergetics” ACS Omega 5: 2221-2233. http://dx.doi.org/10.1021/acsomega.9b03352

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