Date |
- en cours (8 ans, 11 mois et 19 jours) |
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Lieu | Burkina Faso |
Issue | En cours |
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![]() Forces armées du Burkina Faso : 12 000 hommes (en 2017)[1] 30 000 hommes (en 2022)[2] Volontaires pour la défense de la patrie : 90 000 hommes (en 2022)[3] ![]() 200 à 300 hommes[4] |
![]() ~ 2 000 hommes[5] |
![]() ~ 1 000 hommes[6] |
![]() 436 morts 310 blessés (du 4 avril 2015 au 31 mai 2020)[7] ![]() 3 morts[9] |
![]() Inconnues |
![]() Inconnues |
Civils :
1 807 morts
(du 4 avril 2015 au 31 mai 2020)[7]
Total :
20 000 morts au moins (de 2015 à 2024)[8]
Batailles
L'insurrection djihadiste au Burkina Faso est un conflit armé opposant à partir de 2015 le gouvernement burkinabé à des groupes salafistes djihadistes. Elle se déroule dans le cadre de la guerre du Sahel.
Les premières attaques sont commises à l'été 2015 par le groupe Ansar Dine, actif au Mali. Fin 2016, le groupe Ansarul Islam est formé au nord du Burkina Faso. Ces deux organisations se fondent par la suite dans le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), affilié à al-Qaïda, qui étend progressivement sa zone d'influence dans le nord, l'ouest et l'est du pays. L'État islamique dans le Grand Sahara (EIGS), affilié à l'organisation État islamique, revendique quant à lui ses premières attaques en septembre 2016 et établit sa zone d'action dans l'extrême nord du pays, près de la frontière avec le Niger. Pendant près de quatre ans le GSIM et l'EIGS coexistent pacifiquement, mais ils finissent par entrer en conflit ouvert au début de l'année 2020.
La montée en puissance des groupes djihadistes provoque une instabilité du pouvoir et plusieurs coups d'État. Ainsi, le président démocratiquement élu Roch Marc Christian Kaboré est arrêté et destitué en janvier 2022 par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui est lui-même renversé en septembre 2022 par le capitaine Ibrahim Traoré.
Entre 2015 et 2023, l'État burkinabé bénéficie du soutien de la France, alors engagée dans l'opération Barkhane, mais celle-ci se retire à la demande de la junte, dans un contexte de fort sentiment anti-français. En 2024, la Russie intervient dans le pays en engageant l'Africa Corps, constituée de mercenaires issus de l'ex-Groupe Wagner.
De 2015 à 2024, les violences font au moins 20 000 morts, avec notamment de nombreux massacres et crimes de guerre, commis tant par les forces armées burkinabées que par les groupes djihadistes.
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