International Klein Blue

« L'accord bleu », 1960.

L'International Klein Blue (IKB), parfois appelé bleu Klein, est un procédé déposé le à l'Institut national de la propriété industrielle (INPI), sous l'enveloppe Soleau no 63471 par l'artiste plasticien Yves Klein[1]. Il associe le bleu outremer synthétique à un liant choisi avec l'aide du marchand de couleurs Édouard Adam.

Selon la loi, personne ne peut s'approprier une teinte[2],[3]. « Blue » dans le nom de l'IKB ne saurait désigner une nuance de bleu, mais uniquement un produit bleu. C'est l'association du liant et du pigment qui fait l'originalité du produit et qui a justifié pour Yves Klein le dépôt de l'enveloppe Soleau[4]. Cette démarche est souvent considérée comme un acte artistique au sens de l'art conceptuel.

  1. Haiml 2006, p. 150 ; « Yves Klein », Centre Pompidou ; Nathalie Moureau et Dominique Sagot-Duvauroux, « Le droit d'auteur confronté aux créations ontemporaines », Mouvements, no 17,‎ , p. 20, note 6 (DOI 10.3917/mouv.017.0017, lire en ligne, consulté le ).
  2. Timbuktoo naming, « Une couleur peut-elle appartenir à une marque ? », sur timbuktoo-naming.com, (consulté le ).
  3. Cabinet Chaillot, « Déposer une couleur en tant que telle à titre de marque : Arrêt C-104/01 de la CJCE », sur chaillot.fr, (consulté le ).
  4. Bernard Valeur, « La formule secrète du bleu outremer », Pour La Science, no 419, septembre 2012, p. 74-79.

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