Intonation prosodique

En prosodie, le terme « intonation » a plusieurs acceptions. Certaines diffèrent par la nature du segment de la chaîne parlée auquel elles se réfèrent. Dans un sens large, l’intonation concerne le niveau de hauteur du phone (c’est-à-dire du son au sens phonétique) ou la variation de cette hauteur dans le noyau de la syllabe, ayant une fonction sémantique au niveau du mot, ainsi que la variation de la hauteur des phones au niveau de segments plus grands que le mot, c’est-à-dire le syntagme, la phrase simple, la proposition et la phrase complexe. Dans un sens restreint, le terme « intonation » est utilisé seulement se rapportant aux segments plus grands que le mot[1],[2]. Ceux qui l’utilisent dans ce sens restreint appellent « ton » la variation de la hauteur du phone du noyau de la syllabe, en rapport avec les langues à tons, où ceux-ci ont un rôle important dans l’expression des sens lexicaux et grammaticaux des mots[3].

Le terme « intonation » dans son sens restreint a à son tour plusieurs définitions, en fonction de ce qu’on considère comme les composants de l’intonation.

  1. Cf. Bussmann 1998, p. 591, sans nommer les auteurs en cause.
  2. Cf. Kálmán et Trón 2007, p. 93, sans nommer les auteurs en cause.
  3. Par exemple Crystal 2008 (p. 486), Dubois 2002 (p. 484), Eifring et Theil 2005 (chap. 4, p. 18).

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