Jardin sauvage

Jardin sauvage, île de Fédrun/Saint-Joachim.

Un jardin sauvage est un jardin dans lequel la conservation de la nature joue un rôle important. Il reproduit, à son échelle, des milieux naturels locaux (biotopes) afin d'offrir un refuge à la vie sauvage, tant végétale qu'animale. Sa caractéristique principale est une forte présence de végétaux indigènes, qui servent de support à la faune sauvage. Un jardin sauvage a donc une vocation de refuge naturel, qu'il soit créé de toutes pièces ou que l'on ait simplement laissé les espèces s'établir d'elles-mêmes. Comme tout jardin, il fait néanmoins l'objet d'une gestion, puisque, d'une part, il doit rester attrayant pour le jardinier et sa famille ou pour le public (aspects récréatif et esthétique) et que, d'autre part, les végétaux les mieux adaptés à la situation du jardin risquent de tout envahir si leur expansion n'est pas un tant soit peu contrôlée.

Les jardins sauvages sont souvent également appelés « jardins naturels »[1]. Toutefois, ce terme est assez vague et peut aussi être employé comme synonyme de « jardin écologique » ou « biologique », ou désigner simplement un jardin d'aspect « libre », ne faisant pas l'objet d'un entretien strict. Ces divers termes se recoupent et sont liés à une même philosophie du jardinage, plus respectueuse de l'environnement au sens large. L'appellation « jardin sauvage » met cependant l'accent sur la place accordée aux espèces végétales indigènes et à la création de milieux naturels, afin de contribuer à la sauvegarde de la biodiversité régionale. « Jardin nature admise » peut être considéré comme un bon synonyme.


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