Jean-Antoine Riqueti de Mirabeau

Jean Antoine Riqueti
de Mirabeau
Image illustrative de l’article Jean-Antoine Riqueti de Mirabeau
Jean-Antoine Riquetti, bailli de Mirabeau
Biographie
Naissance
Pertuis
Décès
La Valette Drapeau de Malte Malte
Ordre religieux Ordre de Saint-Jean de Jérusalem à Malte
Reçu de minorité 1720
Vœux 1768
Gouverneur de la Guadeloupe
27 décembre 1753[1] –1757[2]
Commandeur de Sainte-Eulalie-de-Cernon
Chevalier de l'Ordre
Autres fonctions
Fonction laïque
Général des galères

Jean Antoine Riqueti de Mirabeau (1717-1794), frère cadet de Victor Riquetti de Mirabeau, oncle du tribun révolutionnaire Honoré Gabriel Riqueti de Mirabeau, et de André Boniface Louis Riquetti de Mirabeau, fut chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, gouverneur de la Guadeloupe[3] où il acquiert le titre de bailli.

  1. « Mirabeau (Jean Antoine Joseph de), Gouverneur : 31 décembre 1753 », sur ANOM (consulté le )
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  3. chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, gouverneur de la Guadeloupe (1752-1755), puis bailli de son Ordre.
    « Veux-tu savoir ce que disait hier de toi, dans le salon du maréchal (de Belle-Isle), un homme que l'on écoute et que l'on croit ? On est fort content de la manutention du chevalier, et l'on rend justice à la bonne envie qu'il a de bien faire. Les fripons, qui ne sont pas en petit nombre, tremblent; les honnêtes gens se rejouissent, et les pauvres savent que la justice leur sera rendue, sans acception de personne. La porte de leur gouverneur leur est ouverte, disent-ils, a toute heure, et toute la colonie sait qu'aucun de ses gens ne serait assez osé pour empêcher le plus petit et pauvre nègre de conter ses raisons au gouverneur; ils savent aussi qu'il ne veut point de présent, ni de bien mal acquis; qu'il n'a ni femme, ni maîtresse, ni parens, ni amis; qu'il est un vrai Melchisédec, qui ne boit, ne joue, ne représente; qu'enfin il ne pourrait manquer de rendre justice, que parce qu'il se tromperait ; et, partout, on pardonne ce qui ne part pas du cœur. » (Lettre inédite du marquis au bailli de Mirabeau, du ).
    « Revoyant, l'autre jour, notre homme, je lui parlai de ta pénurie ; il me répéta tout un système de commerce licite que tu serais à portée de faire ; que M. le comte de Toulouse y avait beaucoup gagné; et que la maison de Penthièvre le continuait. Que le maréchal d'Eslrées, né sans biens, et mort sans dettes, n'avait fait tant et de si folles dépenses, que par le moyen du commerce qu'il faisait par tout le monde. Je répondis que, préposé à la police de cette partie, tu essuierais la calomnie, alors que tu ne chercherais que la justice; il répondit que nous n'étions que des buses, avec nos romans et nos systèmes, et je me tus. » (Lettre inédite du marquis au bailli de Mirabeau, du .)
    Mémoires biographiques, littéraires et politiques de Mirabeau, Mémoires biographiques, littéraires et politiques de Mirabeau, écrits par lui-même, par son père [Victor Riqueti, Mis de Mirabeau], son oncle [le bailli de Mirabeau] et son fils adoptif (J.-M.-N. Lucas de Montigny), Volume 1 : XVIIIe – XIXe siècle : 1700-1835, Paris, Louis Hauman, 1834-1835.(BNF 30842595)

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