Jean Moulin

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Jean Moulin

Portrait de Jean Moulin en 1937 par le studio Harcourt.

Fonctions

Président Conseil national de la Résistance
1943
Georges Bidault
Préfet d'Eure-et-Loir
1939-1940
Albert Heumann (d) Charles Donati (d)
Préfet de l'Aveyron
1938-1939
Albert Heumann (d) Henri Destarac (d)
Secrétaire général de la préfecture de la Somme (d)
1934-1936
Maurice George (d) André Carrère (d)
Sous-préfet de Thonon-les-Bains
1933-1934
Pierre Barthère (d) Maurice Daudin (d)
Sous-préfet de Châteaulin
1930-1933
Philibert Dupard (d) Marcel Filuzeau (d)
Sous-préfet d'Albertville
1925-1930
Léon Gonzalve (d) Henri Gomot (d)

Biographie

Naissance	20 juin 1899 Béziers (Troisième République française)
Décès	8 juillet 1943 (à 44 ans) Metz (Troisième Reich) ou Metz
Sépulture	Panthéon (depuis le 19 décembre 1964), columbarium du Père-Lachaise (jusqu'au 19 décembre 1964)
Nom de naissance	Jean Pierre Moulin
Pseudonymes	Régis, Max, Rex, Joseph Jean Mercier, Jacques Martel, Romanin, Joseph Marchand, Richelieu, Alix
Nationalité	Français
Activités	Haut fonctionnaire, résistant français, marchand d'art
Père	Antoine-Émile Moulin
Fratrie	Laure Moulin
Conjoint	Marguerite Cerruti (d) (de 1926 à 1928)

Autres informations

Grade militaire	Général de division (à partir de 1946)
Conflit	Seconde Guerre mondiale
Lieu de détention	Prison Montluc
Distinctions	Liste détaillée Chevalier de l'ordre de la Couronne d'Italie (1926) Chevalier du Mérite agricole (1929) Chevalier de la Légion d'honneur‎ (1937) Compagnon de la Libération (1942) Officier de la Légion d'honneur‎ (1945) Croix de guerre 1939-1945 (1945) Médaille militaire Mort pour la France
Archives conservées par	Archives nationales (F/1bI/816, F/4/3300)[1]

Signature de Jean Moulin.

Plaque commémorative aux Clayes-sous-Bois (Yvelines).

Vue de la sépulture.

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Jean Moulin, né le 20 juin 1899 à Béziers (Hérault) et mort le 8 juillet 1943 près de Metz (en Moselle annexée) dans un convoi à destination de l'Allemagne — à la suite des tortures subies préalablement — est un haut fonctionnaire et résistant français.

Préfet de l'Aveyron puis d'Eure-et-Loir, refusant l'occupation de la France par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, il rejoint en septembre 1941 la France libre à Londres, en passant par l'Espagne et le Portugal. Il est reçu par le général de Gaulle, à qui il fait un compte-rendu de l'état de la résistance en France et de ses besoins, notamment financiers et en armement.

Envoyé à Lyon par le général de Gaulle pour réunir les principaux mouvements de la Résistance française, il crée et dirige le Conseil national de la Résistance. Il est arrêté à Caluire-et-Cuire, dans la banlieue de Lyon, le 21 juin 1943 et conduit au siège de la Gestapo à Lyon, où il est torturé ; il est ensuite transféré à la Gestapo de Paris. Il meurt dans le train qui le transporte en Allemagne peu avant le passage de la frontière, le 8 juillet 1943.

Considéré comme l'un des principaux héros de la Résistance, il est fait compagnon de la Libération en 1942, nommé général de brigade à titre posthume lors de la Libération, puis général de division en 1946^[2]. Un cénotaphe lui est dédié au Panthéon ; son corps n'ayant jamais été identifié avec certitude, l'urne qui s'y trouve ne contient que les « cendres présumées » de Jean Moulin.