Johannes Brahms

Johannes Brahms
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Johannes Brahms en 1889.

Naissance
Hambourg (Drapeau de Hambourg Hambourg)
Décès (à 63 ans)
Vienne (Drapeau de l'Autriche-Hongrie Autriche-Hongrie)
Activité principale Compositeur
Style Romantique
Activités annexes chef d'orchestre, pianiste
Éditeurs N. Simrock
Maîtres Eduard Marxsen

Œuvres principales

Johannes Brahms, né le à Hambourg[A 1] et mort le à Vienne, est un compositeur, pianiste et chef d'orchestre allemand. Johannes Brahms est l'un des plus importants musiciens de la période romantique. Certains le considèrent comme le « successeur » de Beethoven dont Hans Guido von Bülow qui décrit sa première symphonie comme étant « la Dixième symphonie de Beethoven »[1].

Brahms fait la plus grande partie de sa carrière à Vienne, où il est l'une des figures importantes sur la scène musicale. Il compose pour piano, musique de chambre, orchestre symphonique, voix et chœurs. À la différence d'autres grands compositeurs de musique classique, Johannes Brahms ne compose jamais d'opéra. Étant également un pianiste virtuose, il donne la première représentation de beaucoup de ses compositions ; il travaille aussi avec les musiciens célèbres de son époque, dont la pianiste et compositrice Clara Schumann et le violoniste Joseph Joachim. Brahms est un perfectionniste intransigeant qui détruit beaucoup de ses travaux[2] et en laisse quelques-uns non publiés.

Brahms est à la fois un traditionaliste et un novateur. Sa musique utilise largement les structures et techniques de composition des maîtres baroques et classiques. Il est un maître du contrepoint, une méthode de composition rigoureuse pour laquelle Bach est célèbre, ainsi que du développement thématique, un procédé de composition introduit par Haydn, Mozart et Beethoven. Alors que beaucoup de ses contemporains critiquent sa musique, qu'ils trouvent trop académique, ses œuvres sont admirées, par la suite, par des personnalités aussi diverses que le progressiste Arnold Schoenberg[4] et le conservateur Edward Elgar[5].


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  1. Sigmund Gottfried Spaeth, At home with music, 1971, p. 245.
  2. Jean-Michel Ferran, Brahms, 1833-1897, 1998, p. 44-45.
  3. (de) « Streiflicht: Brahms der Fortschrittliche », sur hr-sinfonieorchester.de, (consulté le ).
  4. Schoenberg a fait l'éloge de Brahms dans une émission de radio en 1933, plus tard publiée dans un article intitulé « Brahms le progressiste »[3].
  5. (en) Malcolm MacDonald, Brahms, 1990, p. 406.

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