K-pop

K-pop
Description de cette image, également commentée ci-après
Le groupe de K-pop STAYC en 2023.
Origines stylistiques Pop, musique coréenne
Origines culturelles Début des années 1990 (précurseurs retracés depuis les années 1960), Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud
Instruments typiques Chant, basse, boîte à rythmes, clavier, échantillonneur, piano, rapping, séquenceur, synthétiseur, disc jockey

Genres dérivés

Q-pop

Genres associés

J-pop, C-pop, Q-pop, T-pop, V-pop

K-pop (abréviation de Korean pop[1], en français pop coréenne, en coréen 케이팝, RR : keipap) est un terme désignant plusieurs genres musicaux (dance-pop, pop ballad, électronique[2], etc.) originaires de Corée du Sud et caractérisés par une large variété d'éléments audiovisuels.

Ce courant musical, inventé longtemps après la guerre (1990) pour aider pendant la crise financière[pas clair] que traversait la Corée du Sud, a vu, en 1992, à la suite de la transition vers un État démocratique, sa popularité va grandir grâce au groupe Seo Taiji & Boys, proposant la fusion de plusieurs styles musicaux (rock, hip-hop et techno) [3] dont le succès a révolutionné l'industrie musicale en Corée du Sud[4]. L'ajout d'éléments en provenance de musiques étrangères devient une pratique banale dans l'industrie de la K-pop[5].

À partir des réseaux sociaux et de la plateforme de partage de vidéos YouTube, la K-pop étend son audience et prolifère grâce à ces services de partage par Internet[6]. Au milieu des années 2000, le marché de la musique K-pop double ses ventes. À la première moitié de 2012, celle-ci rapporte un total de 3,4 milliards de dollars[7], et est reconnue par le magazine Time comme « l'exportation la plus rentable de Corée du Sud »[8].

Les figures de la K-pop sont soumises à une discipline exigeante et sont régulièrement la cible de harcèlement en ligne, voire de violences sexuelles, conduisant à plusieurs suicides[9].

Initialement devenue populaire dans l'est de l'Asie durant la fin des années 1990, la K-pop s'ouvre au marché japonais au tournant du XXIe siècle grâce à la SM Entertainment et à la star BoA. À la fin des années 2000, elle passe d'un genre musical à une sous-culture chez les adolescents et chez les jeunes adultes en Asie de l'est et du sud[10]. Depuis, la K-pop est présente dans d'autres régions du monde, comme l'Amérique latine[11],[12],[13], dans le Nord-Est indien[14],[15], en Afrique du Nord[16],[17], au Moyen-Orient[18],[19], en Europe[20],[21],[22] et dans la population immigrée en Occident[23],[24],[25],[26],[27].

  1. (en) Todd Joseph Miles Holden et Timothy J. Scrase, Medi@sia : global media/tion in and out of context, Taylor & Francis, , 250 p. (ISBN 978-0-415-37155-1, lire en ligne), p. 144 :

    « Since the 1990s, the term “K-pop” has become popularized to refer to Korean popular music, being widely used throughout East and Southeast Asia »

    .
  2. (en) « K-Pop », Doosan Encyclopedia, Naver (consulté le ).
  3. « Seo Taiji and Boys, le prénom de la K-Pop », sur Fahrenheit Magazine, (consulté le ).
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées BP
  5. (en) « What Marketers Can Learn from Korean Pop Music », Havard Business Review (consulté le ).
  6. (en) Lina Yoon, « K-Pop Online: Korean Stars Go Global with Social Media »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Time, (consulté le ).
  7. (en) Donnie Kwak, « PSY's 'Gangnam Style': The Billboard Cover Story », Billboard (consulté le ) : « The Korean music industry grossed nearly $3.4 billion in the first half of 2012, according to Billboard estimates, a 27.8% increase from the same period last year. ».
  8. (en) « South Korea’s Greatest Export: How K-Pop’s Rocking the World », Time, (consulté le ).
  9. « La mort de Moonbin, star tourmentée de la K-pop, suscite une vague d’émotion en Corée du Sud », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  10. (en) « South Korea’s pop-cultural exports », sur The Economist (consulté le ).
  11. (en) Anjani Trivedi, « Forget Politics, Let’s Dance: Why K-Pop Is a Latin American Smash », Time (magazine), 1er août k2013 (consulté le ).
  12. (en) Marlon Bishop, « Meet Latin America's Teenage Korean Pop Fanatics », NPR, (consulté le ).
  13. (en) « South Korea's K-pop spreads to Latin America », sur Agence France-Presse (version du sur Internet Archive).
  14. (en) Findlay Kember, « Remote Indian state hooked on Korean pop culture », sur Agence France-Presse (version du sur Internet Archive).
  15. Anugya Chitransh, « ‘Korean Wave’ takes Indian kids in its sway », The Times of India, (consulté le ).
  16. (en) « Korean pop culture spreads in Cairo », Egypt Independent (consulté le ).
  17. (en) « Egyptian-Korean ties endorsed through pop idol competition », Egypt Independent (consulté le ).
  18. (en) « Middle East: Korean pop 'brings hope for peace' », BBC, .
  19. (en) Natalie Long, « Infinite lead K-Pop invasion in Dubai », Gulf News, (consulté le ).
  20. AFP, « Musique – La déferlante K-Pop débarque en Europe », La Tribune de Genève,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. « K-pop Comes to Poland », The Warsaw Voice.
  22. (en) Mark James Russell, « The Gangnam Phenom »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Foreign Policy (consulté le ), First taking off in China and Southeast Asia in the late 1990s, but really spiking after 2002, Korean TV dramas and pop music have since moved to the Middle East and Eastern Europe, and now even parts of South America..
  23. August Brown, « K-pop enters American pop consciousness », Los Angeles Times, (consulté le ), The fan scene in America has been largely centered on major immigrant hubs like Los Angeles and New York, where Girls' Generation sold out Madison Square Garden with a crop of rising K-pop acts including BoA and Super Junior..
  24. (en) John Seabrook, « Cultural technology and the making of K-pop », The New Yorker (consulté le ), The crowd was older than I’d expected, and the ambience felt more like a video-game convention than like a pop concert. About three out of four people were Asian-American, but there were also Caucasians of all ages, and a number of black women..
  25. (en) Peter Chen, « 'Gangnam Style': How One Teen Immigrant Fell For K-Pop Music », Huffington Post,‎ , It is common for Chinese teens in the U.S. to be fans of K-pop, too. (lire en ligne, consulté le )
  26. « Black is the New K-Pop: Interview With 'Black K-Pop Fans' », The One Shots (consulté le ).
  27. (ko) « "K-POP 한류 아하~ 이렇게 다르구나…" - Les 3 couleurs de la K-Pop dans la Hallyu », Sports chosun,‎ , La K-Pop est devenue un style musical accès dans le monde entier. Elle est d'abord devenue populaire en Chine et en Asie du Sud-Est à la fin des années 90 grâce à des groupes comme Baby Box, NRG, et H.O.T. Aujourd'hui, elle est en train de conquérir également les pays occidentaux, des États-Unis à l'Europe, en passant par l'Amérique du Sud. Les départements de développement des idoles [de chaque major coréenne] sélectionnent au niveau international des candidats potentiels par le biais du téléphone ou d'internet, et organisent des auditions officielles régulièrement. Les majors coréennes essayent de recruter en Chine, à Los Angeles, à New York, et au Canada. La maison de disque coréenne SM collabore avec les partenaires locaux, établie des entreprises locales, et lance des albums à l'étranger. En plus de cette stratégie, elle utilise activement les réseaux sociaux tels que Youtube ou Facebook. SM Entertainment a rendu accessible ses œuvres dans le monde entier en ouvrant sa chaîne Youtube en 2009. (lire en ligne)

© MMXXIII Rich X Search. We shall prevail. All rights reserved. Rich X Search