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15 000 000-18 000 000[1] |
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6 000 000-9 200 000[1] |
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5 000 000-7 000 000[1] |
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2 500 000-2 800 000[1] |
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1 000 000[2] |
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300 000[3] |
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83 600[4] |
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70 000[5] |
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70 000[6] |
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50 000[7] |
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37 500[8] |
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35 000[9] |
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30 000[10] |
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23 232[11] |
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20 591[12] |
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16 315[13] |
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15 850 |
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10 551[14] |
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13 861[15] |
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6 100[16] |
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2 000[17] |
Population totale | 42 à 48 millions (en 2022)[18] |
Langues |
kurde persan, arménien, turc ou arabe largement parlés comme seconde langue allemand, français, suédois et anglais sont des secondes langues pour les expatriés |
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Religions | Majoritairement l'islam (sunnisme, chiisme), le yézidisme, l’alévisme, le zoroastrisme, le yârsânisme, le judaïsme et le christianisme |
Les Kurdes (kurde : Kurd, کورد) sont un peuple iranien[19],[20] de langue indo-européenne, et majoritairement de confession musulmane sunnite, qui compterait (en 2022), selon la Fondation Kurde de Paris, 42 à 48 millions de personnes vivant surtout en Turquie, en Iran, en Irak et en Syrie.
Depuis un siècle, certains Kurdes luttent pour leur autodétermination, afin d'avoir leur propre patrie, le Kurdistan. Tous les États qui abritent une communauté non négligeable de Kurdes s’opposent activement à la création d’un État kurde et craignent de devoir abandonner une partie de leur territoire national.
Au XXe siècle, après avoir activement participé à l'extermination des Arméniens autour du lac de Van, les Kurdes ont été persécutés à leur tour par les États dans lesquels se trouvent les principales populations de Kurdes.[réf. nécessaire] Le Kurdistan est divisé entre la Turquie, l'Iran, l'Irak et la Syrie. La partition de l'Empire ottoman après la Première Guerre mondiale a provoqué la division du Kurdistan ottoman entre l'Irak, la Syrie et la Turquie. La création de ces États-nations impliquait l'assimilation culturelle forcée et l'assimilation linguistique des Kurdes dans les cultures et les langues des Arabes, des Turcs ou des Persans[21]. Une émigration récente a entraîné l'apparition d'une diaspora kurde qui est présente dans tous les pays de l'Europe occidentale, aux États-Unis et en Australie.
Pendant l'empire safavide, les Kurdes ont été déportés en masse à Khorassan[22]. L'ancienne communauté qui vivait près de Kaboul a quitté le pays pendant la guerre d'Afghanistan à la fin des années 1970[réf. nécessaire]. Dans le Caucase, l'Union des républiques socialistes soviétiques déporta de nombreux Kurdes vers l'Asie centrale, et la plupart des Kurdes quittèrent leurs anciennes terres d'Arménie et du Haut-Karabagh lors de la première guerre du Haut-Karabagh[23].
Les Kurdes parlent des dialectes proches les uns des autres, tous issus du kurde, une langue iranienne. La langue kurde utilise des alphabets différents (arabe et latin) et plusieurs variantes : le sorani au Kurdistan du Sud et de l'est, le kurmandji dans les quatre parties, le zazaki au Kurdistan du Nord. D'autres dialectes sont parlés dans les différentes régions du Kurdistan tels que le lori, le laki, le gorani, etc.
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« The majority live in Kurdistan, a borderless homeland whose territory is divided among the neighboring countries of Turkey, Iran, Iraq, and Syria. … The dismantling of the Ottoman empire in World War I led to the division of its Kurdish region and the incorporation of that territory into the newly created states of Iraq (under British occupation and mandate, 1918–1932), Syria (under French occupation and mandate, 1918–1946), and Turkey (Republic of Turkey since 1923). The formation of these modern nation-states entailed the forced assimilation of the Kurds into the official or dominant national languages and cultures: Turkish (Turkey), Persian (Iran), and Arabic (Syria, and, in a more limited scope, Iraq). »
« Shah Abbas I (1588–1626), was suspicious of the loyalty of the Kurdish rulers of principalities of Biradost and Mukriyan. He supervised and personally participated in the massacres of the rulers and their subjects (1610–1611), and resettled Turkish tribes in their territory. He deported another 15,000 Kurds from another region of Kurdistan to northeastern Iran. »
« thousands of Caucasian Kurds were subjected to two waves of forced deportation to the Central Asian republics of Kazakhstan, Kirgizia, and Uzbekistan in 1937 and 1944. During the disintegration of the Soviet Union, the Muslim Kurdish populations of Armenia and Nagorny-Karabakh were largely displaced in the course of the war between Armenia and Azerbaijan between 1990 and 1994, when, according to the Human Rights Watch, both countries "systematically violated the most basic rule of international humanitarian law." »
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