Kurdes

Kurdes
Description de l'image Kurdish Diaspora.svg.

Populations importantes par région
Drapeau de la Turquie Turquie 15 000 000-18 000 000[1]
Drapeau de l'Iran Iran 6 000 000-9 200 000[1]
Drapeau de l'Irak Irak 5 000 000-7 000 000[1]
Drapeau de la Syrie Syrie 2 500 000-2 800 000[1]
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 1 000 000[2]
Drapeau de la France France 300 000[3]
Drapeau de la Suède Suède 83 600[4]
Drapeau de la Belgique Belgique 70 000[5]
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 70 000[6]
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 50 000[7]
Drapeau de l'Arménie Arménie 37 500[8]
Drapeau de la Suisse Suisse 35 000[9]
Drapeau du Danemark Danemark 30 000[10]
Drapeau de la Russie Russie 23 232[11]
Drapeau des États-Unis États-Unis 20 591[12]
Drapeau du Canada Canada 16 315[13]
Drapeau de la Finlande Finlande 15 850
Drapeau de l'Australie Australie 10 551[14]
Drapeau de la Géorgie Géorgie 13 861[15]
Drapeau de l'Azerbaïdjan Azerbaïdjan 6 100[16]
Drapeau de l'Algérie Algérie 2 000[17]
Population totale 30 à 40 millions[1]
Autres
Langues kurde
persan, arménien, turc ou arabe largement parlés comme seconde langue
allemand, français, suédois et anglais sont des secondes langues pour les expatriés
Religions Majoritairement l'islam (sunnisme, chiisme), le yézidisme, l’alévisme, le zoroastrisme, le yârsânisme, le judaïsme et le christianisme

Les Kurdes (kurde : Kurd, کورد) sont un peuple iranien[18],[19] de langue indo-européenne, et majoritairement de confession musulmane sunnite, qui compterait 40 à 60 millions de personnes aujourd’hui vivant surtout en Turquie, en Iran, en Irak et en Syrie.

Depuis un siècle, certains Kurdes luttent pour leur autodétermination, afin d'avoir leur propre patrie, le Kurdistan. Tous les États qui abritent une communauté non négligeable de Kurdes s’opposent activement à la création d’un État kurde et craignent de devoir abandonner une partie de leur territoire national.

Au XXe siècle, après avoir activement participé à l'extermination des Arméniens autour du lac de Van, les Kurdes ont été persécutés à leur tour par les États dans lesquels se trouvent les principales populations de Kurdes. Le Kurdistan est divisé entre la Turquie, l'Iran, l'Irak et la Syrie. La partition de l'Empire ottoman après la Première Guerre mondiale a provoqué la division du Kurdistan ottoman entre l'Irak, la Syrie et la Turquie. La création de ces États-nations impliquait l'assimilation culturelle forcée et l'assimilation linguistique des Kurdes dans les cultures et les langues des Arabes, des Turcs ou des Persans[20]. Outre ces trois groupes, les Kurdes sont le peuple le plus nombreux du Moyen-Orient. Une émigration récente a entraîné l'apparition d'une diaspora kurde qui est présente dans tous les pays de l'Europe occidentale, aux États-Unis et en Australie.

Pendant l'empire safavide, les Kurdes ont été déportés en masse à Khorassan[21]. L'ancienne communauté qui vivait près de Kaboul a quitté le pays pendant la guerre d'Afghanistan à la fin des années 1970[réf. nécessaire]. Dans le Caucase, l'Union des républiques socialistes soviétiques déporta de nombreux Kurdes vers l'Asie centrale, et la plupart des Kurdes quittèrent leurs anciennes terres d'Arménie et du Haut-Karabagh lors de la première guerre du Haut-Karabagh[22].

Les Kurdes parlent des dialectes proches les uns des autres, tous issus du kurde, une langue iranienne. La langue kurde utilise des alphabets différents (arabe et latin) et plusieurs variantes : le sorani au Kurdistan du Sud et de l'est, le kurmandji dans les quatre parties, le zazaki au Kurdistan du Nord. D'autres dialectes sont parlés dans les différentes régions du Kurdistan tels que le lori, le laki, le gorani, etc.

  1. a b c d et e « Les Kurdes, peuple sans Etat pris entre quatre pays », sur lemonde.fr (consulté le ).
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Géo
  3. (en) CNN, « 3 Kurdish women political activists shot dead in Paris », .
  4. (en) Ethnologue, « Sweden », .
  5. « The Kurdish Diaspora », sur Institut Kurde de Paris (consulté le ).
  6. (en) Highway to Hell: Dutch biker gang prepare to take on Islamic State par Jerry Lawton, Daily Star, octobre 2014.
  7. « QS211EW – Ethnic group (detailed) », NOMISweb.co.uk, UK Office for National Statistics (consulté le ).
  8. (hy) Statistics of Armenia, « Information from the 2011 Armenian National Census », .
  9. « Switzerland », sur Ethnologue (consulté le ).
  10. (da) « Fakta: Kurdere i Danmark », Jyllandsposten,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Demoskop Weekly No 543-544 « https://web.archive.org/web/20131012173257/http://demoscope.ru/weekly/ssp/census_types.php?ct=6 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),
  12. « 2011-2015 American Community Survey Selected Population Tables », Census Bureau (consulté le ).
  13. « Ethnic Origin (279), Single and Multiple Ethnic Origin Responses (3), Generation Status (4), Age (12) and Sex (3) for the Population in Private Households of Canada, Provinces and Territories, Census Metropolitan Areas and Census Agglomerations, 2016 Census » (consulté le ).
  14. « Australia - Ancestry », (consulté le ).
  15. http://geostat.ge/cms/site_images/_files/english/population/Census_release_ENG_2016.pdf.
  16. Statistical Yearbook of Azerbaijan 2014, , p. 80 Bakı.[pas clair]
  17. Vitaminedz.com.
  18. Bois, Th.; Minorsky, V.; MacKenzie, D.N. (24 April 2012). "Kurds, Kurdistān". Encyclopedia of Islam, Second Edition. Vol. 5. Brill Online. p. 439. The Kurds people of the Near East, live at the junction of (...)
  19. (en) « Who Are the Kurds? », sur Institutkurde.org (consulté le ).
  20. (en) Amir Hassanpour, « Kurds », dans Dinah L. Shelton, Encyclopedia of Genocide and Crimes Against Humanity, vol. II, Detroit, MI, Macmillan Reference USA, , p. 632–637 :

    « The majority live in Kurdistan, a borderless homeland whose territory is divided among the neighboring countries of Turkey, Iran, Iraq, and Syria.The dismantling of the Ottoman empire in World War I led to the division of its Kurdish region and the incorporation of that territory into the newly created states of Iraq (under British occupation and mandate, 1918–1932), Syria (under French occupation and mandate, 1918–1946), and Turkey (Republic of Turkey since 1923). The formation of these modern nation-states entailed the forced assimilation of the Kurds into the official or dominant national languages and cultures: Turkish (Turkey), Persian (Iran), and Arabic (Syria, and, in a more limited scope, Iraq). »

  21. (en) Amir Hassanpour, « Kurds », dans Dinah L. Shelton, Encyclopedia of Genocide and Crimes Against Humanity, vol. II, Detroit, MI, Macmillan Reference USA, , p. 632–637 :

    « Shah Abbas I (1588–1626), was suspicious of the loyalty of the Kurdish rulers of principalities of Biradost and Mukriyan. He supervised and personally participated in the massacres of the rulers and their subjects (1610–1611), and resettled Turkish tribes in their territory. He deported another 15,000 Kurds from another region of Kurdistan to northeastern Iran. »

  22. (en) Amir Hassanpour, « Kurds », dans Dinah L. Shelton, Encyclopedia of Genocide and Crimes Against Humanity, vol. II, Detroit, MI, Macmillan Reference USA, , p. 632–637 :

    « thousands of Caucasian Kurds were subjected to two waves of forced deportation to the Central Asian republics of Kazakhstan, Kirgizia, and Uzbekistan in 1937 and 1944. During the disintegration of the Soviet Union, the Muslim Kurdish populations of Armenia and Nagorny-Karabakh were largely displaced in the course of the war between Armenia and Azerbaijan between 1990 and 1994, when, according to the Human Rights Watch, both countries "systematically violated the most basic rule of international humanitarian law." »


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