La Voz de la Mujer, La Voix de la femme en français, est le premier journal anarcha-féministe au monde.
Publié en Argentine par un collectif de femmes dont la communiste libertaire Virginia Bolten, il compte neuf numéros, parus du au .
En plus de proposer un féminisme libertaire loin du féminisme réformisme de l'époque, le journal défendait les idéaux du communisme libertaire ; sa devise était d'ailleurs « Ni Dieu, ni Patron, ni Mari »[1].
Le journal a d'abord été publié à Buenos Aires, puis Rosario et finalement à Montevideo, bien que dans ces deux dernières villes les témoignages en soient fragmentaires[2].
Outre Bolten, Pepita Guerra, Teresa Marchiso, Josefa Martínez, Soledad Gustavo (mère de Federica Montseny[3]), Ana López et Irma Ciminaghi ont collaboré à la publication[4]. Ces contributrices étaient pour la plupart des travailleuses migrantes ayant un certain degré d'instruction[5].
La Voz de la Mujer exhorte ses lectrices à la propagande par le fait et à l'action directe, ce qui l'oblige à rester dans une semi clandestinité.
Même si l'expérience fut brève, elle permit l’expression d’une volonté d’émancipation féminine et de sensibilisation du mouvement ouvrier aux questions d’égalité de genre.
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