Lagunage

Schémas de lagunage naturel.
Le lagunage peut aussi être linéaire et avoir vocation de corridor biologique (utilisant un fossé ou ici une berge de canal, en bordure de la Deûle, en aval de Lille). Réalisation : VNF (photo de 2004).
Des berges lagunées ont été créées (2010) par VNF (Voies navigables de France), en guise de mesure compensatoire à la mise à grand gabarit de l'Escaut dans le nord de la France.
Le lagunage lors de sa construction a été structuré formes complexes et méandres de manière à allonger l'écotone eau-sol et à mieux épurer l'eau de l'Escaut. Les pentes très faibles défavorisent l'installation du rat-musqué ou du ragondin
Ce lagunage est alimenté en eau par l'Escaut lui-même ; passivement en l'absence de trafic ou plus "activement" lors du passage de chaque péniche (qui produit une vague avec surpression puis dépression).
Cette berge lagunée compense la forte artificialisation des berges du fleuve canalisé.
Berges lagunées après un an d'installation de la végétation. Outre son intérêt écologique, ce lagunage a un intérêt paysager évident. La promenade ou d'autres activités liées à l'eau peut toutefois y être source de dérangement pour les oiseaux ou d'autres animaux.

Le lagunage ou marais artificiel[1] est une technique naturelle d’épuration des eaux fondée sur la déseutrophisation. Le principe est de recréer des milieux[2] ou des bassins « tampons » dans lesquels les eaux usées ou polluées vont transiter, avant d'être rejetées dans le milieu naturel. Les phénomènes d'autoépuration des eaux (service écosystémique) se font ainsi dans ces bassins, de petite ou grande surface, préservant le reste du milieu naturel (lac, rivière) des conséquences néfastes des pollutions et des effets négatifs de certains phénomènes d'autoépuration (la dégradation de la matière organique par les micro-organismes aérobies entraîne une chute du taux d’oxygène dissous pouvant asphyxier la macrofaune et la microflore aquatique).


© MMXXIII Rich X Search. We shall prevail. All rights reserved. Rich X Search