Lamane

Laman
Pays Royaume du Sine
Royaume du Saloum
Royaume du Baol
Drapeau du Sénégal Sénégal
Drapeau de la Gambie Gambie
Drapeau de la Mauritanie Mauritanie
Titres Lamane

Prédécesseur de :

Maad a Sinig
Maad Saloum
Bour
Bourba
Damel
Teigne
Brak
Déposition Lamane Diaga Dibor Ndofene Diouf, lamane de Tukar, le dernier lamane régnant depuis 2004[1]
Ethnicité Africains
Sénégambiens
Sérères

Lamane ou Laman (également Laam, ou Lam) – c'est-à-dire « maître de la terre » ou « chef propriétaire du sol » en langue sérère[2],[3], – désigne l'aristocratie terrienne, mais c'est aussi le titre des anciens rois sérères de Sénégambie, une région qui correspond au Sénégal et à la Gambie d'aujourd'hui[4],[5]. Avant de sous-groupes de Sérères ont migré du nord, maintenant dans Tekrour ainsi que de la Mauritanie, le Lamanes sérère, contrôlaient la terre ainsi que confirmé les affaires religieuses des Sérères à travers les Pangool (esprits ancestraux Sérères et des saints)[6],[7]. Ce titre sérère a également été emprunté par les anciens rois des royaumes wolofs[8],[9]. Le titre est parfois utilisé de manière interchangeable avec l'ancien titre Maat, Maad ou Mad (anciens rois sérères)[10],[11]. Ces lamanes pré-Guelwar ne doivent pas être confondus avec les lamanes post-Guelwar, après la bataille de Troubang en 1335 qui amena les Guelwar à venir se réfugier au Royaume du Sine. Les lamanes pré-Troubang (ou période pré-Guelwar) étaient des rois, tandis que les lamanes de l'après-Troubang étaient des chefs provinciaux simplement responsables devant le roi du Sine, du Saloum et du Baol[12],[13]. Bien que le Lamanes après Troubang ont toujours été des descendants du anciens Sérère village et ville fondateurs (le Lamans originale), et leurs familles effet jugé les Royaumes du Sine, le Saloum et le Baol, etc., le pouvoir dont ils jouissaient auparavant que Lamans devenu diminuée après Troubang, mais étaient encore intitulé et composé de la classe de la noblesse terrienne[14]. Bien que leur pouvoir était quelque peu diminuée, leur pouvoir économique et politique a été intimement liée à Sérère coutume, l'histoire Sérères ainsi que la Religion sérère. Comme tels, ils étaient extrêmement puissants si elle n'est pas comme les rois vrai après Troubang (1335), comme les gardiens des traditions sérères et des croyances. Ils étaient si puissants qu'ils pouvaient détrôner un monarque régnant s'ils se sentaient menacés[15],[13].

  1. (en) Galvan, The State Must Be Our Master of Fire, op. cit., p. 109-111
  2. (fr)Boulègue, Jean. Le Grand Jolof, (XVIIIe - XVIe Siècle). (Paris, Édition Façades), Karthala (1987), p 30
  3. (fr)Dyao, Yoro. Légendes et coutumes sénégalaises. Cahiers de Yoro Dyao: publiés et commentés par Henri Gaden. p 12. (E. Leroux, 1912)
  4. (en) Galvan, The State Must Be Our Master of Fire, op. cit., p. 202
  5. Dyao, p 12
  6. (fr) Henry Gravrand, La Civilisation Sereer - Pangool, Nouvelles éditions africaines du Sénégal, 1990, p. 9, 20 et 77 (ISBN 2-7236-1055-1)
  7. (fr) Charles Becker, Vestiges historiques, témoins matériels du passé dans les pays sereer, CNRS-ORSTOM, Dakar, 1993
  8. (en) Ajayi, J. F. Ade ; Crowder, Michael. History of West Africa, Longman, 1976, p. 462
  9. Boulègue, p 30
  10. (en) Oliver, Roland ; Fage, John Donnelly ; Sanderson, G. N. The Cambridge History of Africa, Cambridge University Press, 1985, p. 214 (ISBN 0521228034)
  11. (en) Ajayi, J. F. Ade; Crowder, Michael, History of West Africa, vol. I, Longman, 1985, p. 468 (ISBN 0582646839)
  12. Sarr, Alioune. "Histoire du Sine-Saloum (Sénégal)." Introduction, bibliographie et notes par Charles Becker. Version légèrement remaniée par rapport à celle qui est parue en 1986-87. p 21
  13. a et b (fr) Biram Ngom, « La question guelwar et la formation du royaume du Sine », in Éthiopiques, no 54, nouvelle série, vol. 7, 2e semestre 1991 [1]
  14. (fr) Yves-Jean Saint-Martin, Le Sénégal sous le Second Empire, Karthala, 2000, p. 35 et 610 (ISBN 2865372014)
  15. (fr) Kesteloot, Lilyan, Dieux d'eau du Sahel : voyage à travers les mythes, de Seth à Tyamaba, L'Harmattan, Paris, ; IFAN, Dakar, 2007, p. 123 (ISBN 978-2-296-04384-8)

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