Lapis-lazuli

Le lapis-lazuli était un pigment précieux[a]. Giotto a posé cette couleur dans ses fresques (ici le ciel bleu vif dans Le Baiser de Judas), chassant l'or des icônes. Diverses plages de ce pigment subissent des altérations chromatiques[b].
Photo prise au microscope agrandissement x240
Lapis-lazuli au microscope agrandissement x240

Le lapis-lazuli est une roche métamorphique, contenant des silicates du groupe des feldspathoïdes.

Son utilisation est très ancienne, remontant à 7 000 ans. Il est surtout connu comme pierre ornementale, opaque, de couleur bleue, entre l’azur et l’outremer, et connait des utilisations essentiellement en bijouterie, décoration et peinture.

Du lapis-lazuli, on extrayait en particulier le pigment outremer (qui une fois purifié se vendait autrefois au prix de l'or avant que le chimiste et pharmacien Vauquelin ne découvrît en 1814 la formule d'un pigment identique synthétisé par hasard dans les fours à soude du procédé Leblanc installés à Saint-Gobain, pigment que Vauquelin a analysé en concluant qu'il était identique au lapis-lazuli analysé en 1808 par Clément et Desormes[1]).

Le nom dérive du latin lapis, qui signifie pierre, et de lazuli qui signifie azur et qui vient lui-même du persan, لاجورد lâdjaward, lui-même du sanskrit raja varta, qui veut dire portion de roi (raja : roi, varta : portion).


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  1. Cailhol, C. (1960). Pigments et pharmacie. Revue d'histoire de la pharmacie, 48(167), 453-458. (voir p 457))

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