Loi du cadenas

Loi du cadenas
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Un cadenas apposé sur la porte du siège de Clarté en 1937, un journal dont l'orientation idéologique prônait le communisme.
Présentation
Titre Loi protégeant la province contre la propagande communiste
Référence 1 Geo. VI (1937), chap. 11;
S.R.Q. 1941, chap. 52
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Langue(s) officielle(s) Français, anglais
Type Loi du Québec
Adoption et entrée en vigueur
Législature 20e législature
Gouvernement Gouvernement Duplessis
Sanction
Entrée en vigueur
Abrogation (déclarée inconstitutionnelle en 1957)

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La Loi protégeant la province contre la propagande communiste, mieux connue sous le nom de loi du cadenas[1], est une loi spéciale québécoise créée par le gouvernement de Maurice Duplessis en 1937. Elle vise à mettre un terme aux activités communistes dans la province[2].

Son surnom provient du fait que les autorités pouvaient « ordonner la fermeture de la maison »[3] et, ainsi, la cadenasser afin d'en empêcher l'accès.

La loi est déclarée inconstitutionnelle en 1957 par la Cour suprême du Canada à la suite du procès Switzman v. Elbling (en)[4].

  1. 1 George VI chap. 11, i.e. 11e loi de la 1re année du règne de George VI.
  2. Réginald Harvey, « Lois spéciales - Du « cadenas » aux casseroles », Le Devoir,
  3. Le mot maison désigne tout bâtiment, abri, appentis, hangar ou autre construction (...) sur Texte de la Loi du Cadenas (1937).
  4. « Switzman v. Elbing and A.G. of Quebec, 1957 CanLII 2 (S.C.C.) » (consulté le )

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