Louis Riel

Louis Riel
Illustration.
Louis Riel en 1884.
Fonctions
Président du gouvernement provisoire de Saskatchewan

(2 mois et 1 jour)
Prédécesseur Premier titulaire
Successeur Dernier titulaire
Député à la Chambre des communes

(3 mois et 9 jours)
Circonscription Provencher
Prédécesseur George-Étienne Cartier
Successeur Andrew Bannatyne
Biographie
Nom de naissance Louis Riel
Date de naissance
Lieu de naissance Colonie de la rivière Rouge
Date de décès (à 41 ans)
Lieu de décès Regina (Saskatchewan)
Nature du décès Pendaison
Sépulture Cathédrale de Saint-Boniface
Conjoint Marguerite Monet dite Bellehumeur
Enfants Jean-Louis,
Marie-Angélique
Religion Catholicisme

Signature de Louis Riel

Louis Riel, né le et mort le , est un homme politique canadien ayant également la citoyenneté américaine, chef du peuple métis dans les Prairies canadiennes et fondateur de la province du Manitoba[1]. Il a dirigé deux mouvements de résistance contre le gouvernement canadien dans le but de protéger les droits et la culture des Métis, alors que l'influence canadienne-anglaise se faisait de plus en plus sentir dans les Territoires du Nord-Ouest. Aujourd'hui, une maison lui est consacrée dans le Manitoba.

La première révolte est la rébellion de la rivière Rouge, de 1869 à 1870[2]. Le gouvernement provisoire, établi par Louis Riel, négocie finalement l'entrée de la province du Manitoba dans la Confédération canadienne[3]. Riel doit cependant s'exiler aux États-Unis en raison de l'exécution de Thomas Scott pendant ces événements[4]. Durant cette période, il est élu à trois reprises à la Chambre des communes du Canada, bien qu'il n'ait jamais pu occuper son siège. C'est là qu'il commence à souffrir de troubles mentaux par intermittence, notamment d'illusions mystiques lui dictant qu'il était prophète de son peuple et le fondateur d'une nouvelle chrétienté. Cette conviction réapparaît plus tard dans sa vie et influence très probablement son action.

Louis Riel revient en 1884 dans l'actuelle Saskatchewan pour présenter les doléances du peuple métis au gouvernement du Canada. Cette résistance dégénère en affrontement armé connu sous le nom de rébellion du Nord-Ouest. Celle-ci est écrasée et se conclut par l'arrestation, le procès puis la pendaison de Riel pour trahison. À cause du fort capital de sympathie dont il jouissait au Québec, sa mort a eu des répercussions durables sur les relations entre le Québec et le Canada anglais[5].

  1. SHSB bio 2020.
  2. (en) Bruce Ricketts, « Louis Riel – Martyr, hero or traitor? », 1998–2007 (consulté le ).
  3. SHSB bio 2020, p. 6.
  4. SHSB bio 2020, p. 9.
  5. George F. G. Stanley, « Louis Riel », sur L'Encyclopédie canadienne (consulté le ).

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