Ludwig Tieck

Ludwig Tieck
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Portrait de Ludwig Tieck.
Nom de naissance Johann Ludwig Tieck
Naissance
Berlin (Prusse)
Décès (à 79 ans)
Berlin (Prusse)
Pays de résidence Drapeau de la Prusse Royaume de Prusse
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Allemand
Mouvement Romantisme
Genres

Œuvres principales

  • Les Pérégrinations de Franz Sternbald
  • Le Chat botté
  • Le Monde à l'envers
  • La Coupe d'or
  • Eckbert le Blond
  • Le Runenberg
  • Vittoria Accorombona
Signature de Ludwig Tieck

Johann Ludwig Tieck, né le à Berlin et mort le dans la même ville, est un poète allemand, traducteur, éditeur, romancier et critique, écrivain du premier romantisme, celui du Cercle d'Iéna, aux côtés des frères Schlegel, de Caroline et Friedrich Schelling, de Novalis, de Fichte. Fils d'un marchand de laine, il étudia la théologie, la philosophie, la littérature. Il séjourna en Italie durant la période 1804-1805, en Angleterre en 1817, où il étudia de près Shakespeare. Il fut dramaturge à la cour de Dresde dès 1825, et appelé à celle du roi Frédéric-Guillaume IV de Prusse à partir de 1841.

Il est considéré comme une figure majeure du romantisme allemand, et comme l'un des principaux représentants de l'ironie romantique, théorisée par Friedrich Schlegel, assumée par les proches du Cercle d'Iéna (Solger (de), Novalis, Schleiermacher), composante essentielle du mouvement de la réévaluation esthétique initiée par les romantiques, et qui trouvera chez Ludwig Tieck sa réalisation dans les structures narratives du Chat botté (1797) au théâtre, ou du conte Eckbert le Blond (1797).

Sa notoriété en France provient d'abord de ses contes ; il est à cet égard considéré comme le prédécesseur indispensable d’E. T. A. Hoffmann, qui fut importé par les romantiques et particulièrement admiré en France dans les années 1820.

Il est jugé en Allemagne comme le plus brillant des premiers scripteurs de contes populaires (Volksmärchen), dont la redécouverte par les romantiques visait à exhumer et illustrer un rapport magique au monde.

Ludwig Tieck fut particulièrement proche de Novalis dans les années précédant la mort du poète, et d'August Schlegel, à l'aide duquel il mit la dernière main, en 1833, à une traduction des œuvres de Shakespeare, initiée au début du siècle, et considérée dans toute l'Europe comme l'étalon-or des travaux germaniques à venir sur le dramaturge[n 1].
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