Magenta (1861)

Magenta
Tableau représentant plusieurs navires à l'ancre
Le Magenta à Brest.

Type Frégate cuirassée
Classe Magenta
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Architecte Henri Dupuy de Lôme[1]
Chantier naval Arsenal de Brest
Quille posée [2]
Lancement
Armé
Statut détruite le
Équipage
Commandant Véron (1870)
Benic (1870-1872)
Galiber (1875)
Équipage 674 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 88,6 m
Maître-bau 17,34 m
Tirant d'eau 8,44 m
Déplacement 6 965 t
Voilure 1 711 m2
Propulsion 1 hélice
8 chaudières
Machine alternative 2 cylindres à bielle renversée
Puissance 1 000 ch
4 019 ch machines poussées
Vitesse 12,9 nœuds (24 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement Initial :
34 canons de 16 cm
16 canons de 19 cm
2 obusiers de 22 livres
Final :
10 canons de 24 cm
4 canons de 19 cm
Carrière
Pavillon France
Port d'attache Toulon
Coût 3 347 361 francs
Localisation
Coordonnées 43° 06,808′ nord, 5° 55,477′ est
Géolocalisation sur la carte : Toulon
(Voir situation sur carte : Toulon)
Magenta
Magenta

Le Magenta est une frégate cuirassée de la Marine française lancée en 1861 à Brest et connue pour avoir fait naufrage avec sa cargaison en rade de Toulon, le .

Affecté comme navire amiral de la flotte française de Méditerranée dès 1865, le Magenta passe par le Mexique en 1867 avant d'être mis à quai pour le changement de son artillerie. La nuit du , en rade de Toulon, le Magenta, de retour de croisière durant laquelle il a été chargé à La Goulette en Tunisie du produit de fouilles effectuées sur le site archéologique de Carthage par Évariste Pricot de Sainte-Marie, explose des suites d'un incendie incontrôlé. Après que des scaphandriers parviennent à réaliser quelques missions de récupération d'objets en particulier d'artefacts archéologiques principalement puniques et romains qui rejoignent les collections du musée du Louvre et le cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale de France, l'épave est détruite afin de ne pas encombrer le port.

Le navire, retrouvé en 1994, fait l'objet de fouilles archéologiques à partir du milieu des années 1990 durant trois saisons, qui permettent de retrouver outre le produit des fouilles de Pricot de Sainte-Marie, des objets témoignant de la vie quotidienne à bord, mais aussi autour de la rade de Toulon.


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