Marcel Bigeard

 Marcel Bigeard
Marcel Bigeard
Le général Marcel Bigeard jeune.

Surnom Bruno
Naissance
Toul (France)
Décès (à 94 ans)
Toul (France)
Origine Drapeau de la France France
Arme Troupes de marine (parachutiste)
Grade Général de corps d'armée
Années de service 19361976
Commandement 3e BT
BMI
6e BPC
3e RPC
CEGS de Philippeville
Secteur de Saïda
Secteur d'Ain-Sefra
6e RIAOM
25e BP
20e BP
Forces de l'océan Indien
4e RM
Conflits Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Indochine
Guerre d'Algérie
Faits d'armes Bataille de Diên Biên Phu
Bataille d'Alger
Combats de Tu Lê
Distinctions Grand-croix de la Légion d’honneur
Croix de guerre 1939-1945
Croix de guerre des TOE
Croix de la Valeur militaire
Médaille de la Résistance
Distinguished Service Order
Hommages 50e promotion de l’École militaire interarmes (2010-2012)
Mémorial au 3e RPIMa de Carcassonne
Avenue du Général Bigeard à Toul
Autres fonctions Secrétaire d’État à la Défense nationale
Député
Écrivain
Employé de banque

Insigne de parachutiste

Marcel Bigeard, né le à Toul et mort le dans la même ville, est un général et homme politique français.

Résistant, son nom reste associé à la guerre d'Indochine et à celle d'Algérie. Accusé d'avoir pratiqué et commandité la torture, il aura toujours nié, tout en affirmant qu'elle fut nécessaire[1],[2].

Il est appelé sous les drapeaux comme homme du rang, 2e classe en 1936, et a terminé sa carrière militaire en 1976 comme général de corps d'armée.

Le général Bigeard demeure à ce jour le second général français, derrière le général Raoul Salan, le plus décoré de l'armée française au XXe siècle. Il est en outre, avec 27 citations, le général le plus cité, devant les généraux Georges Leblanc[3] et Pierre Boyer de Latour. Le , le président de la République lui remet les insignes de grand-croix de la Légion d'honneur alors qu'il est toujours en service actif[4], distinction que seuls deux autres généraux de recrutement interne ont reçue en deuxième section, les généraux Paul Gandoët et Alain Le Ray[5].

Après sa carrière dans l'armée, il est secrétaire d'État à la Défense nationale (1975-1976) et député de Meurthe-et-Moselle (1978-1988). Une fondation portant son nom est créée en 2011.

  1. Charlotte BOITIAUX, « Après deux ans de polémique, l'État "enterre" le général Bigeard », sur france24.com, (consulté le ).
  2. Crevette Bigeard
  3. Général Leblanc : « Grand croix de la Légion d'honneur, titulaire de vingt-quatre citations, cinq en 1914-1918, huit au Maroc, sept en 1939-1945, quatre en lndochine », « Décès du général Leblanc », dans La Koumia : Bulletin de l'Association des anciens des goums marocains et des affaires indigènes en France, n° 114, 1989, p. 7 (→ lire en ligne)
  4. François Cann, « le général Marcel Bigeard, commandant de la IVe région militaire », qui ose gagne,‎ , p. 42 (lire en ligne, consulté le ).
  5. remi barjot, « biographie simplifiée du général de corps d'armée Le Ray parrain de la 47e promotion de l'école militaire interarmées », sur web.archive.org, (consulté le ).

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