Martin de Tours

Martin de Tours
Image illustrative de l’article Martin de Tours
Saint Martin partageant son manteau avec un mendiant (1531), Lisbonne, musée Calouste-Gulbenkian.
évêque, thaumaturge, apôtre des Gaules
Naissance 316
Sabaria (ou Savaria) de Pannonie (aujourd'hui Szombathely, Hongrie)
Décès   (81 ans)
Candes-Saint-Martin
Nom de naissance Martinus
Vénéré à Basilique Saint-Martin de Tours
Vénéré par Chrétiens de l'Église indivise avant le schisme d'Orient et d'Occident
Fête 11 novembre
Saint Martin Maréchaux-ferrants, policiers[Note 1], commissaires des armées, soldats, Garde suisse pontificale

Martin de Tours, aussi nommé Martin le Miséricordieux, né dans l'Empire romain, plus précisément à Savaria, dans la province romaine de Pannonie (actuelle Hongrie), en 316, et mort à Candes, en Gaule, le , est l'un des principaux saints de la chrétienté et le plus célèbre des évêques de Tours avec Grégoire de Tours.

Sa vie est essentiellement connue par la Vita sancti Martini (Vie de saint Martin) écrite à la mort du saint en 396-397 par Sulpice-Sévère, qui fut l'un de ses disciples. La dévotion à Martin se manifeste à travers une relique, le manteau ou la chape de Martin — qu'il partage avec un déshérité transi de froid. Dès le Ve siècle, le culte martinien donne lieu à un cycle hagiographique, c'est-à-dire à une série d'images successives relatant les faits et gestes du saint.

Il introduit le monachisme en Gaule moyenne, le monachisme martinien s'ancrant autour de la Loire, tandis que les monachismes lérinien et cassianite se développent dans la Gaule méridionale.

Son culte se répand partout en Europe occidentale, depuis l'Italie, puis surtout en Gaule où il devient le patron des dynasties mérovingiennes et carolingiennes.

Les très nombreuses églises portant un patronage martinien à travers toute l'Europe sont fondées à des dates très variées. Saint Martin compte parmi les patrons secondaires de la France. Il est le patron notamment de Tours, Buenos Aires, Rivière-au-Renard, Vevey, de la cathédrale de Mayence, de celle d'Utrecht, de celle de Lucques et de la basilique San Martino. Jusqu'à la réforme du calendrier des saints de la fin du 20e siècle, on célébrait deux fêtes de saint Martin : la Saint-Martin d'été ou Saint Martin le bouillant, le 4 juillet, commémoraison de la consécration épiscopale de Martin en 371) au cours de laquelle un globe de feu était apparu au-dessus de Martin, et la Saint-Martin d'hiver, le 11 novembre (funérailles en 397)[1]. Seule le 11 novembre est aujourd'hui inscrit au calendrier liturgique universel, la Saint-Martin d'été restant une coutume particulière ou locale.


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  1. Charles Lelong, « Note sur les fêtes de saint Martin au XIIe siècle », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. MMI,‎ , p. 153-154 A noter que la Saint-Martin d'été était célébrée partout en Europe au Moyen Âge.

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