Maurice Wilder-Neligan

Maurice Wilder-Neligan
Maurice Wilder-Neligan
Portrait de Wilder-Neligan à l'époque où il commandait le 10e bataillon.

Surnom Mad Wilder
Mad Neligan
Wily Wilder
Nom de naissance Maurice Neligan
Naissance
Tavistock (Angleterre)
Décès (à 40 ans)
Ekerapi (Nouvelle-Bretagne)
Origine Britannique
Allégeance Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau de l'Australie Australie
Arme Drapeau de la British Army British Army


Drapeau de l'Australie Première force impériale australienne
Drapeau de l'Australie Australian Military Force
Drapeau de l'Australie Force expéditionnaire terrestre et navale australienne

Unité Royal Horse Artillery (1910-1911)
9th Battalion, Royal Queensland Regiment (1914-1917)
Grade Lieutenant-colonel
Années de service 1910 – 1921
Commandement 10e bataillon australien
Conflits Première Guerre mondiale
Faits d'armes Bataille des Dardanelles
Seconde bataille de Bullecourt
Bataille de la route de Menin
Bataille de Poelcappelle
Bataille de la Lys
Offensive des Cent-Jours
Distinctions Compagnon de l'Ordre de Saint-Michel et Saint-Georges
Ordre du Service distingué[1].
Distinguished Conduct Medal[2].
5 Citations militaires
Croix de guerre

Maurice Wilder-Neligan, né Maurice Neligan le et mort le , est un militaire australien d'origine britannique qui a commandé le 10e bataillon d'Australie-Méridionale pendant les dernières phases de la Première Guerre mondiale.

Élevé et éduqué au Royaume-Uni, il sert brièvement en tant que soldat au sein du Royal Horse Artillery à Londres, puis il effectue un voyage en Australie et trouve un travail dans le Queensland. Il s'enrôle dans l'Australian Imperial Force (AIF) à Townsville le , sous le nom de Maurice Wilder et donne Auckland (en Nouvelle-Zélande) comme lieu de naissance. En tant que sergent du 9e bataillon au moment du débarquement de la baie ANZAC en , il reçoit la Distinguished Conduct Medal, la deuxième plus haute distinction du Commonwealth décernée pour acte de bravoure. Il est rapidement hissé au rang d'officier, et atteint temporairement le grade de capitaine avant la fin de la bataille des Dardanelles. C'est pendant son séjour à Gallipoli qu'il change officiellement son nom en Wilder-Neligan, période pendant laquelle il est victime d'une blessure de guerre.

Arrivé sur le front de l'Ouest avec le grade de capitaine, il mène un raid « des plus brillants » contre les tranchées allemandes près de Fleurbaix et, bien que grièvement blessé à la tête, il tient son commandement jusqu'à ce que l'opération soit terminée avec succès. En récompense, il est nommé compagnon de l'ordre du Service distingué, la deuxième plus haute distinction britannique décernée pour acte de bravoure. Lorsqu'il sort de l'hôpital, il est promu major et prend temporairement le commandement de son bataillon durant la bataille d'Arras, en . En juillet, il est promu lieutenant-colonel et nommé commandant du 10e bataillon. Il dirige cette unité pendant la bataille de la route de Menin en septembre avant d'être nommé compagnon de l'ordre de Saint-Michel et Saint-Georges en . Pour ses efforts de guerre durant la prise de Merris en juillet, il est encore honoré pour actes de bravoure. Il continue de diriger son bataillon tout au long de l'offensive des Cent-Jours jusqu'à l'armistice de 1918. Pendant la guerre, à part les distinctions déjà mentionnées, il reçoit la croix de guerre française en plus de cinq citations militaires britanniques.

Après la guerre, il revient en Australie. En , il est transféré avec le grade de lieutenant dans la Force expéditionnaire terrestre et navale australienne, qui occupe alors le territoire de l'ancienne Nouvelle-Guinée allemande. Il y travaille en tant qu'adjoint du district officer de la garnison de Rabaul. Il meurt subitement durant la nuit du au en Nouvelle-Bretagne à l'âge de quarante ans, probablement à la suite des complications de ses blessures de guerre. Souvent considéré comme excentrique, il est aussi vu comme un tacticien habile, un logisticien doué et fort apprécié pour le traitement des soldats sous son commandement.

  1. (en) « Maurice Wilder-Neligan », sur Australian War Memorial (consulté le )
  2. (en) « Distinguished Conduct Medal & DCM - Maurice Wilder-Neligan », sur IWM (consulté le )

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