Max Jacob

Max Jacob
Description de cette image, également commentée ci-après
Max Jacob en 1934[1].
Nom de naissance Max Jacob Alexandre
(changement d'état civil en 1888).
Alias
Léon David
Morven le Gaëlique
Naissance
Quimper (Finistère)
Décès (à 67 ans)
Drancy (actuelle Seine-Saint-Denis)
Diplôme
Profession
Activité principale
Autres activités
Formation
Distinctions
Famille
Auteur
Langue d’écriture français.
Mouvement cubisme, École de Paris.
Genres
Adjectifs dérivés jacobien.

Œuvres principales

Compléments

Signature de Max Jacob

Max Jacob, né Max Jacob Alexandre le à Quimper[2] et mort le à Drancy, est un poète moderniste, romancier et peintre français.

Précurseur de Dada puis du surréalisme sans y adhérer, il bouleverse de son vers libre et burlesque la poésie française dès 1917, après avoir renoncé à sa carrière de journaliste auprès d'Alphonse Allais et s'être intimement lié à Pablo Picasso, Guillaume Apollinaire, Marie Laurencin, André Salmon, Amedeo Modigliani. Artiste vivant principalement de sa peinture, laquelle a été assimilée à l'École de Paris, il devient à partir de 1934 un épistolier influent, en particulier sur Jean Cocteau, et prolixe, dont la théorie esthétique, au-delà du mysticisme qui anime son écriture, sert en 1941 de fondement à l'École de Rochefort.

Né en Basse Bretagne dans une famille juive voltairienne et non pratiquante, Max Jacob, qui restera toute sa vie tourmenté par son homosexualité, se convertit en 1915 au catholicisme après avoir eu plusieurs visions, tout en continuant à animer l'avant-garde montmartroise et montparnassienne. À partir de 1936, il mène à Saint-Benoît-sur-Loire la vie monacale d'un oblat séculier rattaché à l'abbaye de Fleury. Sa poésie témoigne dès lors du quasi-quiétisme dans lequel il assume douloureusement sa vie de pécheur comme une condition de sa rédemption. Ses origines juives lui valent, six mois avant la Libération de Paris, d'être arrêté par la Gestapo, destin qu'il accepte comme un martyre libérateur. Interné par la gendarmerie française dans le camp de Drancy, il y meurt en cinq jours, trente heures avant sa déportation programmée pour Auschwitz.

  1. Photographie de Carl Van Vechten, Library of Congress.
  2. « Biobibliographie de Max Jacob », sur www.max-jacob.com (consulté le )

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