Mephisto-Valse

Méphisto-Valses
Image illustrative de l’article Mephisto-Valse
Extrait du début de la Mephisto-Valse n°1

Genre Valses pour piano
ou orchestre
Musique Franz Liszt
Dates de composition 1859-62, 1880-81,
1883 et 1885
Fichier audio
Mephisto-Valse n° 1 : Der Tanz in der Dorfschenke
Kristian Cvetković, piano
noicon

Les Mephisto-Valses sont quatre valses composées par Franz Liszt en 1859-62, 1880-81, 1883 et 1885. Les deux premières ont été écrites pour orchestre symphonique, puis arrangées pour piano seul, piano à quatre mains et deux pianos, alors que les deux suivantes sont consacrées au piano seul.

La première est la plus populaire. Fréquemment jouée en concert et enregistrée[1], cette valse est exemplaire du genre musique à programme, reprenant un épisode de l'histoire du Faust de Nikolaus Lenau (et non celui de Goethe). Pour accompagner la partition de cette Mephisto-Valse n°1, Liszt a repris le texte de Lenau :

« Dans une auberge villageoise, un banquet de mariage a lieu avec musique, danses et libations. Méphistophélès, passant devant avec Faust, pousse celui-ci à participer aux festivités. Le diable attrape un violon des mains d'un violoneux endormi et en tire une étrange mélodie séduisante et envoûtante. Amoureux, Faust tourbillonne dans la salle aux bras d'une belle et plutôt gironde villageoise dans une danse effrénée ; s'abandonnant l'un et l'autre, ils valsent jusque dans la forêt. Le son du violon devient de plus en plus ténu, un rossignol entonnant une chanson emplie d'amour[2]. »

Liszt n'ayant pu achever la dernière des quatre valses[3], la Bagatelle sans tonalité est souvent associée aux Mephisto-Valses car son manuscrit a pour titre « Quatrième Mephisto Valse »[4].

La Mephisto Polka est une autre composition pour piano suivant ce sujet récurrent chez les compositeurs romantiques.

  1. Kenneth Hamilton 2005, p. 80
  2. « There is a wedding feast in progress in the village inn, with music, dancing, carousing. Méphistophélès and Faust pass by, and Mephistopheles induces Faust to enter and take part in the festivities. Mephistopheles snatches the fiddle from the hands of a lethargic fiddler and draws from it indescribably seductive and intoxicating strains. The amorous Faust whirls about with a full-blooded village beauty in a wild dance; they waltz in mad abandon out of the room, into the open, away into the woods. The sounds of the fiddle grow softer and softer, and the nightingale warbles his love-laden song. » (David Ewen 1965, p. 519-20)
  3. James M. Baker 2005, p. 116
  4. Howard 1986, p. 4

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