Moderados

Prestation de serment du roi Ferdinand VII sur la Constitution de Cadix le 9 de julio de 1820. Il avait auparavant nommé un gouvernement uniquement formé de libéraux moderados.


Au cours du triennat libéral (1820-1823), les moderados (« modérés », en espagnol) sont les libéraux espagnols de tendance conservatrice, par opposition aux libéraux « exaltés », de tendance plus progressiste. Comme les membres les plus éminents de cette faction avaient participé aux Cortes de Cadix, à l'origine de l'approbation de la Constitution de 1812, ils étaient également connus sous le nom de « doceañistas[1] ». Juan Francisco Fuentes souligne que cette division, seulement vaguement perceptible au début, « serait l'un des faits les plus importants du Triennat libéral, de sorte que la lutte politique qui marqua l'histoire de cette période ne serait pas comprise sans la confrontation entre modérés et exaltés, représentants respectivement de l’aile la plus conservatrice et de la plus progressiste du libéralisme espagnol[2] ». « Aucune de ces tendances ne deviendra un parti politique moderne, même si elle les prépare », signale Alberto Gil Novales[3].

Durant le règne d'Isabelle II, les modérés du Triennat constituèrent le noyau fondateur du Parti modéré, opposé au Parti Progressiste, héritier des exaltés.

Des moderados important furent Agustín de Argüelles, José Canga Argüelles, Diego Muñoz Torrero, Francisco Martínez de la Rosa, le comte de Toreno, José Espiga, Marcial Antonio López Quílez, Nicolás María Garelli, Eugenio de Tapia, Diego Clemencín o José María Moscoso de Altamira[4].


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