Monochrome (peinture)

Kasimir Malevitch : Composition suprématiste : carré blanc sur fond blanc (1918).

Un monochrome en peinture est, par métonymie, une œuvre non figurative réalisée en une seule couleur, bien que la nuance, les effets de texture, de brillance ou de matière puissent changer.

Jusqu'au milieu du XXe siècle, « monochrome » est un terme de spécialiste qui désigne les ouvrages plus communément appelés camaïeus[1]. Il s'applique d'abord surtout à des œuvres de l'Antiquité connues par Pline l'ancien, qui emploie le terme[2]. Après les « monochromes » d'Yves Klein[3], présentés à partir de 1955, le terme désigne des ouvrages radicalement monochromes, qui ne comportent rien d'autre qu'une couleur[4].

  1. André Béguin, Dictionnaire technique de la peinture, , p. 497 ; Ségolène Bergeon-Langle et Pierre Curie, Peinture et dessin, Vocabulaire typologique et technique, Paris, Editions du patrimoine, , 1249 p. (ISBN 978-2-7577-0065-5), p. 48.
  2. Anne Claude de Caylus, « Éclaircissements sur quelques passages de Pline, qui concernent les arts du dessin », Le journal des Sçavants,‎ , p. 427 (lire en ligne).
  3. Jacques Bouzerand, Yves Klein, au-delà du bleu, Paris, À Propos, 64 p. (ISBN 9782841863358), p. 64
  4. « Monochrome, peinture », sur universalis.fr (consulté le ).

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