Monogamie

Les cygnes sont réputés monogames.

En anthropologie, en droit et en sociologie, la monogamie, désigne un régime juridique qui autorise un unique contrat de mariage concomitant, ce qui se distingue notamment des régimes qui autorisent la polygamie. L’étymologie du terme se raccorde pleinement à cet perspective puisqu’il vient du grec monos, un seul, et gamos, mariage.

En éthologie, la monogamie est le fait de n'avoir qu'un seul partenaire. Les orques, les pigeons, les manchots, les hippocampes et les gerbilles, par exemple, sont réputés monogames. Les travaux en écologie comportementale et l'avènement des techniques d'empreinte génétique à la fin des années 1980, ont montré l'ambiguïté de la monogamie (notamment chez les oiseaux où la coopération d'un mâle et d'une femelle dans l'élevage des jeunes ne permet en rien de préjuger d'une fidélité sexuelle). Ces études ont amené les chercheurs à distinguer la monogamie sociale (couple élevant seul une famille sans inférer d'une activité reproductrice et pouvant donc admettre plusieurs partenaires sexuels), la monogamie sexuelle (ou monogamie génétique qui présente un mode d'accouplement exclusif), cette dernière pouvant être subdivisée en monogamie sérielle (partenaires fidèles successifs) et monogamie vraie (partenaires fidèles à vie). Les chercheurs distinguent également la monogamie temporaire limitée à une saison de reproduction, la monogamie prolongée et la monogamie permanente[1]. Enfin, ils appellent monogamie stricte le fait pour une espèce d'associer à la fois la monogamie sociale et la monogamie génétique[2].

Chez les plantes, c'est le caractère d’une classe du système de Linné qui renferme les plantes dont les fleurs sont isolées les unes des autres et n’ont pas d’enveloppe commune, mais un seul calice[3].

  1. Charles Thibault, Marie-Claire Levasseur, La reproduction chez les mammifères et l'homme, Éditions Quae, , p. 628
  2. Thierry Lefevre, Michel Raymond, Frédéric Thomas, Biologie évolutive, De Boeck Superieur, (lire en ligne), p. 359.
  3. Jean Louis Thuillier, Flore des environs de Paris, ou Distribution méthodique des plantes qui y croissent naturellement, édité chez Compére, Jeune, Libraire, 1824. Lire dans le document numérisé, p. 451 et p. XXIJ

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