Mur de l'Atlantique

Mur de l'Atlantique
Image illustrative de l’article Mur de l'Atlantique

Type d’ouvrage Fortifications côtières
Construction 1942-1944
Matériaux utilisés Béton de ciment, bois, acier
Contrôlé par Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Garnison Wehrmacht
Commandant historique Erwin Rommel (1943-1944)
Guerres et batailles Seconde Guerre mondiale
Bataille de Normandie
Événements Débarquement de Normandie
Opération Chariot
Raid de Dieppe
Batterie Lindemann (it) en France.
Erwin Rommel menant une inspection du mur.
Défense sur les côtes de Gironde.
Construction de l'U-bunker de la base sous-marine de La Rochelle en octobre 1942. Les échafaudages pour la construction des alvéoles sont édifiés, puis c'est le coffrage, l'armature et le coulage du béton, selon des normes de construction sévères[1].
Pose de poteaux anti-débarquement sur une plage.

Le mur de l'Atlantique (Atlantikwall en allemand)[2] est un ensemble important de fortifications côtières, construit par le Troisième Reich pendant la Seconde Guerre mondiale le long de la côte occidentale de l'Europe et destiné à empêcher une invasion du continent par les Alliés depuis la Grande-Bretagne.

Conçues par l'Organisation Todt, ces fortifications s'étendent de la frontière hispano-française jusqu'au nord de la Norvège (Festung Norwegen). Elles sont renforcées sur les côtes françaises, belges et néerlandaises de la Manche et de la mer du Nord.

  1. Ces normes (dalles et murs de 5 m d'épaisseur, cloisons intérieures de 1,5 m, maillage de tiges de fer torsadées disposées tous les 10 cm) sont plus sévères que celles du premier abri pour sous-marin construit par les Allemands à Bruges en 1917, l'architecture de ce dernier servant de matrice à l'ensemble des U-bunkers construits en France pendant la Seconde guerre mondiale. Cf Guillaume Lécuillier, Jean-Yves Besselièvre, Bernard Bègne, Les fortifications de la rade de Brest. Défense d'une ville-arsenal, Presses Universitaires de Rennes, , p. 307
  2. La propagande hitlérienne forge l'expression Atlantikwall, littéralement « le rempart de l'Atlantique » (wall signifiant rempart) pour en faire un symbole de puissance, alors que les expressions françaises et anglaises (Atlantic wall) induisent en erreur : le mur de l'Atlantique est tout sauf un mur continu car il s'agit d'un ensemble fortifié, linéaire et discontinu. Cf Jérôme Prieur, Le Mur de l'Atlantique. Monument de la collaboration, Denoël, , p. 29

© MMXXIII Rich X Search. We shall prevail. All rights reserved. Rich X Search