New Orleans Police Department

New Orleans Police Department
Situation
Région Ville de La Nouvelle-Orléans en Louisiane (États-Unis)
Création 1796
Type Police municipale
Quartier général 715 S. Broad Street, New Orleans, Louisiana 70119
Organisation
Effectifs 1 406 officiers
Surintendant Shaun D. Ferguson

Site web (en) www.nola.gov
Policier du French Market dans le Vieux carré, illustration datée d'entre 1885 et 1890.

Le New Orleans Police Department (NOPD ; en français « département de police de La Nouvelle Orléans ») est la police de la ville de La Nouvelle-Orléans, dotée d'environ 1 400 hommes dirigés par le superintendant Shaun D. Ferguson. Instituée quelques mois avant la vente de la Louisiane par la France en 1803, la police de La Nouvelle-Orléans a une longue histoire d'accusations de racisme et de corruption. Dans les années 1930, alors que le populiste Huey Long dirigeait la Louisiane, elle fut confrontée à une présence inquiétante de la mafia, qui organisa plusieurs attentats.

Dirigée dans les années 1990 par Richard Pennington (en), qui succédait à Joseph M. Orticke, qui avait été le premier Afro-Américain à obtenir ce poste, celui-là tenta d'épurer la police des agents corrompus et continua divers programmes de modernisation (police scientifique, etc.) et de police de proximité. Le NOPD obtint en une accréditation de la Commission on Accreditation for Law Enforcement Agencies (en) (CALEA), organisme créé en 1979 et chargé de certifier les organismes de police américains répondant à des standards de qualité nationaux.

Dirigé lors de l'ouragan Katrina par l'auto-proclamé « flic de rue » Eddie Compass (en), le NOPD fut durablement discrédité par son action lors de cette catastrophe, des centaines d'officiers abandonnant leur poste tandis que plusieurs bavures importantes eurent lieu. L'une de celles-ci, ayant mené à la mort de plusieurs Noirs, est en cours d'enquête en , plusieurs officiers de police risquant la peine de mort. Lors de son investiture, en , en tant que nouveau maire, le démocrate Mitch Landrieu qualifia la police de La Nouvelle-Orléans de « l'une des pires du pays » [1] et demanda officiellement à l'administration fédérale d'intervenir afin de s'occuper de la corruption et de l'incompétence du département[1], sujet à d'innombrables accusations de racisme.

Ce contexte historique défavorable a amené la NOPD à devenir l'une des unités de police américaines les plus incompétentes du pays et La Nouvelle-Orléans à devenir la ville la plus violente et la plus dangereuse de tous les États-Unis.

  1. a et b Campbell Robertson, Police Are Charged in Post-Katrina Shootings, New York Times,

© MMXXIII Rich X Search. We shall prevail. All rights reserved. Rich X Search