Neyanban

Mohsen Sharifian jouant un neyanban.

Le neyanban (ou ney anban) est une cornemuse iranienne assez rare[1], dont l'origine est très ancienne et dont l'usage s'est perpétué aux cours des âges dans les régions du sud de la Perse[2]. Elle dispose d'une outre en peau de chèvre et d'un double tuyau traditionnellement en bois sans bourdon[3],[4]; l'outre dispose d'un puits sans valve anti-retour pour y souffler[5]. Chaque tuyau mélodique dispose de 6 ou 7 trous. Elle se rencontre uniquement dans la région bordant le golfe Persique, à Boushehr notamment, où les cultures arabo-africaines se mêlent aux cultures perso-asiatiques.

L'outre est souvent ornée de motifs colorés.

  1. « Ney anban; Instrument de musique persan », sur irancultura.it, (consulté le ).
  2. (en) « Rare paintings confirm Iranian origins of neyanban », sur tehrantimes.com, (consulté le ).
  3. (en) « The Melody of Legends Speaks out in Ney Anban », sur tasteiran.net, (consulté le ).
  4. (en) Edward Balfour, Cyclopædia of India and of eastern and southern Asia, commercial, industrial and scientific: products of the mineral, vegetable and animal kingdoms, useful arts and manufactures, Scottish and Adelphi Presses, (lire en ligne), 23, Ney signifie un roseau, une pipe, etc., et Anban ou Anbanah, un sac fait de la peau entière cousue d'un mouton ou d'une chèvre. C'est un instrument de musique que l'on ne voit pas souvent en Iran au-delà du Garmsir (ou "région chaude") de Bushahr.
  5. Pierre D’Hérouville, « Le neyanban », sur akhaba.com, (consulté le ).

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