Nombre de Strahler

Nombre de Strahler
Classification des réseaux hydrographiques d'après Strahler.
Présentation
Type

Le nombre de Strahler d'une arborescence[1] est une mesure numérique de sa complexité de branchements.

Cette propriété est utilisée, par exemple, en classification des réseaux hydrographiques des cours d'eau pour indiquer le niveau de complexité de son réseau d'affluents et de sous-affluents et en théorie de la compilation pour calculer le nombre de registres nécessaires au calcul d'une expression arithmétique[2].

Les premières utilisations de ce nombre se trouvent dans les travaux de Robert E. Horton (en) en 1945[3] ainsi que dans ceux d'Arthur Newell Strahler en 1952[4] et en 1957[5].

  1. Régis Caloz et Claude Collet, Analyse spatiale de l'information géographique, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, coll. « Science et ingénierie de l'environnement », , 384 p. (ISBN 978-2-88074-902-6, lire en ligne), p. 199.
  2. (en) Xavier Gérard Viennot, « A Strahler bijection between Dyck paths and planar trees », Discrete Mathematics, vol. 246, nos 1-3,‎ , p. 317-329 (DOI 10.1016/S0012-365X(01)00265-5).
  3. (en) R. E. Horton, « Erosional development of streams and their drainage basins: hydro-physical approach to quantitative morphology », Geological Society of America Bulletin, vol. 56, no 3,‎ , p. 275-370.
  4. (en) Arthur Newell Strahler, « Hypsometric (area-altitude) analysis of erosional topology », Geological Society of America Bulletin, vol. 63, no 11,‎ , p. 1117-1142.
  5. (en) Arthur Newell Strahler, « Quantitative analysis of watershed geomorphology », Transactions of the American Geophysical Union, vol. 8, no 6,‎ , p. 913-920.

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