Opale

Opale
Catégorie IX : silicates[1]
Image illustrative de l’article Opale
Opale-AG (Opale précieuse) (5 × 2,5 cm) Mexique
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique SiO2 · n H2O
Identification
Couleur variées
Échelle de Mohs 5,5-6,5
Trait blanc
Éclat vitreux ; résineux ; nacré ; cireux ; gras ; mat.
Propriétés optiques
Indice de réfraction no = 1,5442
ne = 1,5533
Biréfringence Δ = 0,0091 ; biaxe positif
Dispersion optique 0-10°
Fluorescence ultraviolet oui
Transparence Transparent, translucide, à opaque
Propriétés chimiques
Densité 1,9-2,5
Fusibilité Ne fond pas dans la flamme mais devient mate et crépite
Solubilité Soluble dans HF et KOH
Propriétés physiques
Magnétisme aucun
Radioactivité aucune

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

L'opale est un minéraloïde composé de silice hydratée, de formule SiO2·n H2O, avec des traces d'aluminium, de potassium, de sodium et de calcium principalement[2]. La teneur en eau est habituellement comprise entre 3 et 9 %, mais peut (rarement) dépasser 15 %. L'opale comporte parfois des cristallites de cristobalite, montrant parfois des défauts d'empilement de type tridymite[3].

L'opale est une espèce minérale reconnue officiellement par l'IMA, bien qu'elle soit amorphe[4].

On distingue quatre variétés structurales[5] :

  • Opal-CT (la lussatite des francophones) riche encristobalite à défauts de type tridymite (d’où les deux lettres « C » et « T ») ;
  • Opal-C, une forme encore à l’étude. Il semble que la base soit une cristobalite, présentant d’importantes anomalies de structures cristallines. Les différences sont assez franches pour la distinguer de la cristobalite ; de même le terme cristobalite-microcristalline n'est pas encore prouvé ;
  • Opal-AG, l'opale la plus connue, formée de microsphères de silice amorphe, associées à des molécules d’eau dans des proportions variables. La lettre « A » désigne le caractère amorphe, la lettre « G » suggère que nous sommes en présence d’un gel ;
  • Opal-AN (la hyalite des francophones), une forme amorphe (lettre A) comme la précédente mais cette opale apparait dans les formations volcaniques, où les pegmatites déposent la silice à des températures élevées. La lettre « N » (normal) rappelle que la structure en réseau est plus proche de la silice mais il reste tout de même des molécules d’eau dans des proportions significatives.
  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. (en) Gaillou, « The geochemistry of gem opals as evidence of their origin », Ore Geology Review, vol. 104,‎ , p. 113-126 (HAL insu-00323885, lire en ligne [PDF])
  3. (en) Chauviré, « DSC of natural opal: insights into the incorporation of crystallisable water in the opal microstructure », Journal of Thermal Analysis and Calorimetry,‎ (lire en ligne)
  4. American Mineralogist 92 (2007) 1325.
  5. (en) Jones & Segnit, « The nature of opal I. Nomenclature and constituent phases », Journal of the Geological Society of Australia, vol. 18,‎ , p. 57-68 (lire en ligne)

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