Palais de la Berbie

Palais de la Berbie
Entrée du palais de la Berbie.
Présentation
Partie de
Destination initiale
Forteresse
Destination actuelle
Style
Construction
XIIIe siècle
Hauteur
50 mètres
Occupant
Propriétaire
Conseil Départemental du Tarn
Patrimonialité
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
(Voir situation sur carte : Occitanie (région administrative))
Géolocalisation sur la carte : Tarn
(Voir situation sur carte : Tarn)
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)

Le palais de la Berbie est un ancien château urbain des évêques d'Albi, construit en 1228 et 1308[1], qui se dresse dans la commune française d'Albi, dans le sud-ouest de la France[2].

Construit durant la seconde moitié du XIIIe siècle, sous l'épiscopat de trois évêques successifs, son chantier a nécessité une cinquantaine d'années. Voulu comme résidence de prestige par Durand de Beaucaire, il devient forteresse sous Bernard II et Bernard III, face à l'hostilité de la population albigeoise, tant sur le plan économique que religieux, avec l'hérésie cathare. Par la suite, il a été plusieurs fois remanié par les évêques de la ville entre les XVIe et XVIIIe siècles, gagnant en confort sans perdre tout à fait l'aspect d'austère forteresse.

Il a été classé monument historique en 1862 pour la construction et en 1965 pour des éléments intérieurs isolés : plafonds, cheminée, boiseries[2]... Depuis 2010, il est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO par son appartenance à l'ensemble architectural médiéval de la cité épiscopale d'Albi. Il voisine la cathédrale Sainte-Cécile pour laquelle il a éprouvé certaines techniques architecturales. Il partage avec elle et bon nombre de bâtiments de la vieille ville la brique foraine rouge.

Lors de la loi de séparation des Églises et de l'État, le palais est saisi. Depuis 1924, il abrite le musée Toulouse-Lautrec, consacré au peintre Henri de Toulouse-Lautrec natif d'Albi. Il héberge la plus importante collection d’œuvres de l'artiste.

De remarquables dallages de terre cuite datant des origines de la bâtisse ont été trouvés dans les années 2000 ; les recherches ne sont pas finies et d'autres trésors architecturaux sont probablement encore en sommeil. Au cœur de la cité épiscopale, l'accès gratuit à ses jardins en fait un lieu de promenade avec une vue imprenable sur la rive droite du Tarn et ses jardins suspendus ou sur le pont vieux médiéval, autres sites faisant partie de la zone classée par l'UNESCO.

  1. Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 82.
  2. a et b « Palais de l'Archevêché ou de la Berbie », notice no PA00095480, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

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