Paris-Bordeaux-Paris

Paris-Bordeaux-Paris
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Monument commémoratif de l'arrivée d'Émile Levassor
Généralités
Sport Course automobile
Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Organisateur(s) Albert de Dion
Édition 1
Lieu(x) De Paris à Bordeaux (A / R)
Drapeau de la France France
Date
Participants 30 véhicules / 46 inscriptions
(26 automobiles, 4 deux-roues)
Distance 1 178 km (A / R)

Palmarès
Vainqueur Drapeau de la France Paul Koechlin, Peugeot

La course Paris-Bordeaux-Paris du est considérée comme la véritable première grande course automobile de l'histoire, bien qu'un mois plus tôt, le en Italie, cinq concurrents prennent le départ de la course de Turin à Asti, un aller-retour de 93 kilomètres, et qu'en , un concours automobile de Paris à Rouen, ait eu lieu mais n'était pas une course. Elle est aussi considérée rétrospectivement comme étant le premier Grand Prix automobile de l'A.C.F..

Paris-Bordeaux-Paris 1895, avant le départ de Versailles.
René de Knyff, vainqueur du Paris-Bordeaux 1898 (à Bordeaux; mécanicien embarqué Aristide).
Fernand Charron vainqueur de Paris-Bordeaux 1899 (après avoir été deuxième en 1898).
Henri Fournier, vainqueur de Paris-Bordeaux 1901 sur Mors (et record du monde de l'heure avec 86 km).
Départ de Paris-Bordeaux-Paris, place de l'Étoile (11 juin 1895).
Arrivée d'Émile Levassor Porte Maillot (13 juin 1895).
Isaac et Paul Koechlin de Valentigney, donnés vainqueurs sur Peugeot-Daimler Type 7 phaéton (4-places).
Émile Levassor et Charles d'Hostingue, futurs premiers effectifs en Panhard & Levassor-Phenix 2 places.
La Panhard & Levassor 5 d'Émile Levassor et Charles d'Hostingue, victorieuse du Paris-Bordeaux-Paris 1895.
L'éclair des frères Michelin en 1895 au Paris-Bordeaux-Paris (première voiture au monde sur pneumatiques -avec un châssis Peugeot-, 10e à l'arrivée, dernière inscrite au départ avec le numéro 46).
La Nouvelle, voiture de 1880 pilotée par Amédée Bollée père au Paris-Bordeaux-Paris, ici de retour de la course.
Hans Thum, 5e à l'arrivée sur Benz (pour l'écurie Émile Roger de Paris, de deux voitures).

La distance est de 1 178 km avec le départ d'un concurrent toutes les deux minutes, le 1er prix était réservé aux voitures à quatre places et transportant autant de passagers qu'il y avait de places. La course marqua le triomphe des moteurs à pétrole sur les autres énergies. Émile Levassor, arrivé premier à Paris sur Panhard & Levassor, remporta le 2e prix car sa voiture n'avait que deux places.

Après 59 h 48 de course et 1 minute de moins que son prédécesseur, la victoire fut décernée à Paul Koechlin qui est arrivé quatrième sur sa Peugeot no 16, 11 heures après Émile Levassor.

Cette course ne doit pas être confondue avec trois autres d'importance organisées jusqu'en 1901 entre Paris et Bordeaux, pour un aller simple cette fois : le Critérium des Entraîneurs de 1898 -vainqueur René de Knyff le 12 mai sur Panhard après deux jours de compétition et une halte à Tours, en 15 h 15 min 31 s cumulées, à 37,60 km/h de moyenne horaire[1]-, une deuxième édition en 1899 cette fois en une journée -vainqueur le 24 mai Fernand Charron en 11 h 43 min 20 s, d'une traite à 48,20 km/h, et toujours sur Panhard[2]-, puis une troisième course en 1901, le 29 mai -Henri Fournier gagnant sur Mors en h 10 min 44 s[3]-. Le Paris-Madrid 1903 peut aussi être considéré comme un cinquième trajet de Paris à Bordeaux, puisqu'il fut stoppé d'autorité dans cette ville par le politique français -vainqueur Fernand Gabriel en h 14 min 31 s 2, soit un gain de 10 heures en cinq ans, Panhard n'étant désormais plus que cinquième. Jusqu'en 1903, l'ensemble des arrivées à Bordeaux se font aux Quatre-Pavillons, devant la propriété de M. Journu. En avril 1904 est encore organisé un Paris-Bordeaux-Paris, par l'Autocycle Club de France, cette fois pour seules motocyclettes de tourisme sur 1 200 kilomètres[4].


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