Parti socialiste ouvrier espagnol

Parti socialiste ouvrier espagnol
(es) Partido Socialista Obrero Español
Image illustrative de l’article Parti socialiste ouvrier espagnol
Logotype officiel.
Présentation
Secrétaire général Pedro Sánchez
Fondation
Siège Calle de Ferraz, 70
28008 Madrid
Présidente Cristina Narbona
Vice-secrétaire générale María Jesús Montero
Secrétaire à l'Organisation Santos Cerdán
Fondateur Pablo Iglesias
Organisation de jeunesse Jeunesses socialistes d'Espagne
Positionnement Centre gauche[1]
Idéologie Social-démocratie[2]
Fédéralisme[3]
Europhilie[4]
Affiliation européenne Parti socialiste européen
Affiliation internationale Internationale socialiste
Alliance progressiste
Adhérents 163 847 ()
Couleurs
  • Rouge
Site web psoe.es
Présidents de groupe
Congrès des députés Patxi López
Sénat Juan Espadas
Parlement européen Iratxe García (S&D)
Représentation
Députés
101  /  350
Sénateurs
76  /  266
Députés européens
20  /  59
Députés autonomiques
319  /  1261
Maires
2377  /  8131
Conseillers municipaux
19331  /  67031

Le Parti socialiste ouvrier espagnol (en espagnol : Partido Socialista Obrero Español), PSOE, est un parti politique espagnol de centre gauche social-démocrate.

Fondé en 1879, il accède au pouvoir en 1936 et le perd trois ans plus tard, avec la fin de guerre civile qui donne le pouvoir aux franquistes. Il est rendu illégal tout au long de la dictature de Francisco Franco. Après le retour de la démocratie en 1977, il forme initialement le principal parti d'opposition à l'Union du centre démocratique (UCD).

Il retrouve la direction du gouvernement en 1982, sous la houlette de son secrétaire général Felipe González. Il mène notamment à bien l'adhésion à la Communauté économique européenne. En 1996, après 13 ans et trois mois au pouvoir dont deux ans et demi en minorité, le PSOE bascule dans l'opposition au Parti populaire (PP) de José María Aznar. Il y reste huit ans. Après avoir réalisé aux élections de 2000 son plus mauvais résultat en 23 ans, le Parti socialiste change de génération dirigeante et désigne José Luis Rodríguez Zapatero comme secrétaire général.

Revenus à la tête de l'Espagne à la suite des élections de 2004, les socialistes s'y maintiennent pendant sept ans et demi. Ce nouveau passage au pouvoir est marqué par l'adoption du mariage homosexuel, le retrait des troupes d'Irak, ainsi que la crise économique et la mise en œuvre de politiques d'austérité. Le PSOE retourne dans l'opposition entre 2011 et 2018, subissant une grave crise de direction en 2016 quand le secrétaire général Pedro Sánchez démissionne après que les principaux dirigeants territoriaux ont imposé leur ligne stratégique visant à favoriser le maintien au pouvoir du président du PP, Mariano Rajoy.

Sánchez, réélu à son poste en 2017, ramène son parti au pouvoir en 2018 après avoir fait adopter une motion de censure contre Rajoy. Il remporte les élections anticipées de 2019, puis la répétition électorale de 2020. À cette occasion, il forme un gouvernement de coalition avec Unidas Podemos, qui constitue le premier exécutif partagé depuis 1939.

  1. (en) « Spanish voters seem to hanker after stable centrist government », sur The Economist, (consulté le )
  2. Gerassimos Moschonas et George Papanagnou, « Posséder une longueur d'avance sur la droite : expliquer la durée gouvernementale du PSOE (1982-96) et du PASOK (1981-2004) », Pôle Sud,‎ , p. 43–104 (ISSN 1262-1676, lire en ligne, consulté le ).
  3. Nicolas Klein, « L'impasse du fédéralisme voulu par le PS espagnol », sur latribune.fr, (consulté le )
  4. (en) « Spain - Europe Elects », sur europeelects.eu (consulté le )

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