Peggy Guggenheim

Peggy Guggenheim
Peggy Guggenheim à Marseille en 1937.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Domicile
Formation
Calhoun School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Famille
Père
Mère
Floretta Seligman (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Hazel King-Farlow (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Max Ernst (de à )
Laurence VailVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Propriétaire de
Abstraction (d), Mural (1943) (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
University of Victoria Special Collections and University Archives (d) (SC100)[1],[2]Voir et modifier les données sur Wikidata

Marguerite « Peggy » Guggenheim est une mécène américaine, collectionneuse d'art moderne et galeriste, née le à New York dans le quartier Ouest de la 69e avenue[3] et morte le à Camposampiero dans la province de Padoue, près de Venise où elle a passé les dernières années de sa vie.

Autodidacte en art moderne, elle a appris, avec des amis comme Marcel Duchamp ou Jean Cocteau, à apprécier l'art abstrait dont elle a ensuite fait la promotion, avec beaucoup de discernement, allant à l'encontre même de son oncle, Solomon Guggenheim, qui mettra un certain temps avant de reconnaître la valeur des acquisitions de Peggy Guggenheim.

Elle a ouvert une galerie à Londres sous le nom de « Guggenheim Jeune », encourageant les artistes alors peu connus. Pendant la Seconde Guerre mondiale, usant du prestige de son nom et de sa nationalité américaine, elle a sauvé un grand nombre d'artistes pour lesquels elle a obtenu de faux papiers et elle a financé leur passage aux États-Unis, apportant son aide à Varian Fry.

Son nom reste lié au musée qu'elle a fondé à Venise sur le Grand Canal, la Collection Peggy Guggenheim dans le palais Venier dei Leoni, qui a été sa dernière résidence. Sa vie tourmentée de femme légère, « mangeuse d'hommes[4] » a occulté le travail de recherche et le « flair » dont elle a su faire preuve à l'instar de son oncle Solomon R. Guggenheim.

Mais de retour à New York, en 1959, pour l'inauguration du musée de son oncle, elle est effarée par la tournure commerciale que le mouvement artistique américain a prise, et dans son autobiographie, elle porte un jugement très sévère sur le nouveau « monde de l'art ».

  1. « https://uvic2.coppul.archivematica.org/sir-herbert-edward-read-fonds » (consulté le )
  2. « https://uvic2.coppul.archivematica.org/guggenheim-peggy-1898-1979 » (consulté le )
  3. Peggy Guggenheim, Ma vie et mes folies, préface de Gore Vidal, postface de Ugo Mursia, traduit de l'américain par Jean-Claude Eger, Plon, Paris, 1987, titre original Out of this Century, confessions of an Art Addict, 1946, 1960, 1979. p.  22 de la version française (ISBN 2-259-01608-1).
  4. « Elle collectionnait tableaux et gens, avec ce don rare d'écouter et de se taire. » Gore Vidal, en préface à Ma vie et mes folies, p. 11.

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