Peinture non figurative

La peinture non figurative (ou, selon le dictionnaire Le Robert, « non-figurative »[1]) est au XXe siècle l'un des courants les plus importants de la nouvelle École de Paris qui se développe à la fin des années 1940, connaît son plus grand succès dans les années 1950 avant d'être supplantée, dans les années 1960, par la peinture américaine.

  1. Analysant, dans le sens d'une « épistémologie non-cartésienne », les dépassements que constituent la « géométrie non-euclidienne », la « mécanique non-newtonienne » d'Einstein, la « chimie non-lavoisienne » ou la « logique non-aristotélicienne », le philosophe Gaston Bachelard manifestait combien, la « philosophie du non » au travail dans « le nouvel esprit scientifique » n'était pas une simple « volonté de négation ». Loin de nier « n'importe quoi, n'importe quand, n'importe comment », « la généralisation par le non doit inclure ce qu'elle nie », dans un « enveloppement » de ce qu'elle nie (Gaston Bachelard, La Philosophie du non, essai d'une philosophie du nouvel esprit scientifique, Presses universitaires de France, 1940, p. 134 et 137). Doit-on écrire « peinture non figurative » ou « non-figurative »? Il est possible de penser, comme fait Bachelard, que l'inscription d'un trait d'union manifeste mieux la généralisation dialectique qu'à sa façon elle opère.

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